La Croisée des chemins
Romancier et critique littéraire, Salim Jay dont ce Dictionnaire des romanciers algériens est le trentième livre, nous avait déjà donné en 2005, un Dictionnaire des écrivains marocains qui fait toujours référence.
Dès 1982, (...)
Vous êtes ici : Actualités / Culture / Pannonica et les musiciens de jazz : une passion dévorante
Pannonica de Koenigswarter(1913-1988) est une figure touchante et même impressionnante de singularité. Pianiste et peintre, elle représente l'ardeur (...)
Vous êtes ici : Actualités / Culture / Colette Lambrichs plonge la bourgeoisie de Bruxelles dans un bain révélateur
Le charme et la force d'Eléonore (La Différence, 2013), le nouveau roman de Colette Lambrichs ne sont pas inférieurs à ce que l'on (...)
D'emblée, le troisième numéro de la revue parisienne Rukh qui se veut témoin de « l'esprit nouveau du monde arabe » plonge ses lecteurs dans la détresse avec le reportage de Jean-René Augé La bataille du verger de Damas. Nous sommes à Zabadani, la (...)
Ces deux poètes d'une impressionnante constance dans la fidélité à eux-mêmes se sont attelés à la traduction française des Sonnets de Shakespeare. Ils ne sont pas les plus célèbres à l'avoir entrepris puisque Yves Bonnefoy s'y est illustré à sa (...)
C'est un livre passionnant que nous donne Rachid O. avec Analphabètes (Gallimard, 2013). Après dix ans de silence, l'auteur de L'enfant ébloui (Folio n° 3276), de Plusieurs vies (Folio, n° 3070), de Chocolat chaud (Gallimard, 1998) et de Ce qui (...)
Certains romans ont le pouvoir de poursuivre dans notre mémoire un trajet secret, patient et obstiné. Ils nous accompagnent dans une méditation songeuse longtemps après la dernière page tournée. C'est ainsi que j'ai conservé à l'esprit le charme (...)
Raconter avec naturel, c'est un art qui n'est pas donné à tout le monde. Mohamed S. al Azab, né au Caire en 1981, prouve avec Mauvaises passes (traduit de l'arabe par Emmanuel Varlet, Seuil, 2013) que rien ne vaut la franchise et la fraîcheur pour (...)
Interrogé pour savoir quels étaient les trois livres dont la lecture l'avait le plus marqué en 2012, le romancier et dramaturge belge Tom Lanoye a cité d'emblée le roman de Mohamed Leftah Le dernier combat du capitaine Ni'mat. Mieux encore, il s'est (...)
C'est une étrange vocation que la littérature. Il ne suffit pas de se croire appelé pour être entendu, c'est-à-dire, en l'occurrence, lu. Et le lecteur conserve toute liberté de récuser ce qu'il lit.
Ce préambule marque l'embarras ressenti en (...)
Cent morts par jour, cela semble le tribut ordinaire de la tragédie syrienne dans une indifférence universelle. Dès lors, comment lire aujourd'hui la poétesse et romancière Salwa Al Neimi dont on connaissait déjà La Preuve par le miel (Robert (...)
Tout au long de ma lecture de Passage des Indes de Saïd Mohamed (Artisans-voyageurs éditeurs, 2012), je n'ai cessé de me souvenir des propos d'un ingénieur marocain rencontré il y a quelques années et qui racontait avec un enthousiasme précis son (...)
« En cet instant, je crois au soleil », écrit superbement Sandrine Charlemagne tandis qu'en août 2000, elle entreprend de quitter Marseille par la mer vers Alger. C'est le pays de son père, l'Algérie, dont sont nourries toutes les pages de son récit (...)
Le numéro 84 (Juillet 2012) de Qantara, le magazine trimestriel des cultures arabe et méditerranéenne, publié par l'Institut du Monde Arabe, est exceptionnellement riche et divers. Si le dossier central confié à des historiens, philosophes et (...)
« Je ne pouvais pas imaginer que les assassins poussaient dans les rues comme des arbres... », écrit la romancière syrienne Samar Yazbek, désormais réfugiée en France, dans Feux croisés-Journal de la révolution syrienne (Buchet-Chastel, 2012), (...)
Le fait d'avoir lu des centaines et des centaines de romans en près d'un demi-siècle n'empêche pas que l'une de ces innombrables fictions continue de résonner dans la mémoire plus puissamment et fonde une admiration qui n'a pas varié. Le Péruvien (...)
Ce fut une vraie joie pour les amateurs de grande poésie que la réédition en 2010 de trois des grands livres d'Armen Lubin Le passager clandestin, Sainte patience et Les haute terrasses en un seul volume dans la collection de poche Poésie chez (...)
Beau trimestriel Rukh (Phénix) qui veut témoigner du présent immédiat du monde arabe publie son premier numéro en montrant d'emblée une vraie ambition esthétique et intellectuelle. Preuve qu'il ne faut jamais insulter l'avenir, sa rédactrice en chef (...)
Voici deux poètes que le voyage sépare. Serge Delaive publie Carnet de Corée (La Différence, 2012), où sa prose possède la force douce d'un poème révélé lentement. Gérard Le Gouic lui, tient une sorte de journal intime souvent bougon dans Qui a bu (...)
Né à Mostaganem en 1947, Habib Tengour est devenu, au fur et à mesure que paraissaient ses poèmes et ses romans, l'une des voix les moins convenues de la littérature algérienne de langue française. La preuve nous en fut donnée à nouveau en 2008 avec (...)
D'amour, de musique, d'histoire, de favelas et d'immensités, de Salvador, de Rio de Brasilia, du bois Brésil et des palmiers, de gastronomie et de chiens, de littérature et d'anthropophagie, il est question d'à peu près tout dans le fastueux (...)
Les publications issues des colloques de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat (Université Mohammed V-Agdal) sont à peu près introuvables en librairie et ne trouvent donc de lecteurs qu'à la faveur du passage, dans telle ou telle (...)
Les librairies parisiennes ont été inondées ces derniers mois d'ouvrages souvent passionnants qui témoignent abondamment de l'intérêt supposé d'un large public pour l'histoire et le présent de l'Algérie. Il faudrait un livre entier pour rendre (...)
Le mystère que sont les livres nés du besoin de tirer au clair l'énigme intérieure, voici comment deux écrivains en explorent, chacun à sa manière les tenants et les aboutissants : ils confectionnent le livre pour s'y chercher et tâcher de ne pas (...)
Ainsi, un romancier à la fadeur calculée sinon aux calculs fades peut devenir éditeur à l'enseigne d'Encre d'Orient tout en demeurant un très provincial parisien, assez provincial pour se laisser aller à succomber au charme plus ou moins acide, et (...)