Au Kenya, les présidentielles du 26 octobre se dérouleront sans le candidat Raila Odinga. Cet ami du Maroc a annoncé aujourd'hui son retrait de la course à la magistrature suprême de son pays. Une décision prévisible. En effet suite au verdict du 1er septembre de la Cour suprême invalidant le scrutin du 8 août, le leader du Mouvement démocrate orange (qu'il a d'ailleurs créé en 2006) a vainement réclamé des changements au sein de la Commission électorale qui avait supervisé les élections "remportées" par le président sortant Uhuru Kenyatta avant que la justice ne chamboule tout. «Nous sommes arrivés à la conclusion que la Commission n'a pas l'intention d'entreprendre les changements (…) pour que les irrégularités qui ont conduit à l'invalidation des élections ne se reproduisent pas. Tout indique que l'élection prévue le 26 octobre sera pire que la précédente», a expliqué Odinga. Par ce retrait, Uhuru Kenyatta reste seul en lice. Il a désormais devant lui un boulevard pour prolonger son pouvoir pour plusieurs années encore. Une mauvaise nouvelle pour le Maroc, puisque le Kenya est parmi les grands pays du continent qui soutiennent le Polisario et plaident en sa faveur sur la scène internationale.