Près de 3.500 personnes ont perdu la vie dans un puissant séisme de magnitude 7,7 survenu le 28 mars en Birmanie, selon un nouveau bilan diffusé dimanche par les médias d'État. Plus d'une semaine après le séisme, un grand nombre de Birmans sont forcés de dormir dehors ou sous des tentes alors que les intempéries compliquent les opérations de secours et aggravent les conditions de vie des rescapés. Le tremblement de terre qui a pulvérisé des immeubles et détruit des infrastructures à travers tout le pays a fait 3.471 morts et 4.671 blessés, tandis que 214 personnes restent portées disparues. Des travailleurs humanitaires alertent sur les risques de propagation de maladies du fait des intempéries et de la chaleur écrasante, alors que les températures doivent atteindre 37° dimanche. Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile. Ces années de combats ont laissé l'économie et les infrastructures du pays en lambeaux, ce qui a considérablement entravé l'arrivée de l'aide humanitaire internationale, fait remarquer l'ONU.