La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a toujours été soucieuse d'humaniser le quotidien de ses détenus, en permettant exceptionnellement l'introduction de paniers de provisions lors des fêtes religieuses. Toutefois, cette bienveillance s'accompagne de défis sécuritaires, exacerbés par des comportements opportunistes de certaines familles. Dans un souci de maintenir le moral des détenus et de préserver les liens familiaux, la DGAPR a décidé d'exempter les fêtes religieuses de l'interdiction d'introduire des paniers de nourriture dans les établissements pénitentiaires. Cela démontre la compréhension profonde de l'administration, quant à l'impact positif que ces provisions peuvent avoir sur l'état psychologique des détenus. Pour ce faire, la DGAPR mobilise ses ressources humaines et logistiques, garantissant ainsi que ces occasions se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Cependant, cette flexibilité a également ouvert la porte à des abus. Des cas récents survenus lors de la dernière fête de l'Aïd al-Fitr ont révélé des tentatives de trafic de produits prohibés au sein des établissements pénitentiaires, a fait savoir la DGAPR dans un communiqué. En effet, des confiseries et autres denrées alimentaires autorisées ont été trouvées mélangées à des pilules narcotiques, compromettant ainsi la sécurité et la discipline au sein des prisons. Ces incidents ont poussé la DGAPR à prendre des mesures légales immédiates contre les familles impliquées, avec une notification aux parquets compétents sur les cas identifiés. Ces événements indésirables ont mis en lumière le fait que les paniers de provisions sont devenus un vecteur privilégié pour le transit de produits interdits, a poursuivi la même source. En conséquence, la DGAPR a décidé de mettre en place une interdiction stricte d'introduction de ces paniers dans les établissements pénitentiaires. Cette décision, bien que regrettable, vise à préserver l'intégrité des institutions pénitentiaires et à assurer la sécurité des détenus ainsi que du personnel. A l'avenir, la DGAPR ne laissera aucune place à la complaisance, afin que la bienveillance manifestée envers les détenus ne se transforme pas en une opportunité d'érosion du cadre sécuritaire pénitentiaire.