L'affaire qui vient d'éclater ce lundi, n'a pas manqué de faire réagir l'association active dans la protection de l'enfance. Dans un communiqué rendu public dans la soirée du lundi 25 septembre, " Touche pas à mes enfants " n'a pas mâché ses mots pour condamner " les actes à caractères pédophiles" mais aussi " le défaut de déclaration et le laxisme clair de l'établissement ", fustige l'association dans son communiqué. Lycée Descartes a été aujourd'hui confrontée à une situation peu enviable. L'un de ses professeurs est " accusé " d'abus sexuels contre l'une de ses élèves. Une relation que le professeur aurait entretenue avec l'adolescente alors qu'elle était âgée de 14 ans. Des messages retraçant " l'évolution" de cette supposée relation auraient fuité sur X (Twtter) avant d'être supprimés comme le relate le 360°. Appeler un chat un chat " Un enseignant franco-algérien (A.G.) du lycée René Descartes à Rabat rattaché à l'agence de l'enseignement français à létranger est accusé de pédophilie. Le communiqué du lycée, signé par le proviseur et dont nous avons une copie ne fait que « condamner avec la plus grande fermeté » ces actes " s'insurge-t-on auprès de Touche pas à mes enfants en commentant une correspondance adressée par le lycée français aux parents d'élèves à propos de cette affaire. Le communiqué du Lycée Descartes à propos de l'affaire Najia Adib, la présidente de Touche pas à mes enfants, analyse le langage du communiqué du Lycée et note que ce dernier " manque de qualifier ces actes de " pédophiles " ou de " sexuels " ". D'après Najia Adib, la décision de renvoyer l'enseignant mis en cause est loin d'être suffisante. " Le lycée affirme seulement avoir renvoyé ledit enseignant. Aucune autre mesure à la hauteur de ces accusations n'a été prise ", commente-t-elle en estimant qu'une procédure judiciaire devrait être engagée dans ce type d'affaire. Porter plainte " L'association Touche pas à mes Enfants pour la protection de l'enfance condamne ces actes à caractère pédophile au sein de l'établissement René Decartes à Rabat ainsi que le défaut de déclaration et le laxisme clair de l'établissement ", déplore le communiqué signé par le Bureau exécutif de l'association. Le licenciement du professeur accusé de pédophilie serait selon Najia Adib nullement suffisant. " Tout au contraire ! C'est comme si on lui donne l'occasion d'aller perpétrer ses actes ailleurs contre d'autres élèves et d'autres mineures. Il faut porter plainte et le dénoncer auprès de la police", tranche Najia Adib. Affaire à suivre !