Les Occidentaux ont réagi mardi en amont des résultats des référendums organisés dans les régions ukrainiennes russophones. Ils ne reconnaissent pas ces résultats tandis que la Russie affirme que les habitants n'avaient pas d'autre choix que de voter pour l'annexion. Le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré mardi soir qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats des référendums organisés dans les régions ukrainiennes où se sont déroulés les votes. Moscou et les autorités des régions ukrainiennes ayant voté ont affirmé que le « oui » était largement en tête selon de premiers résultats des « référendums » d'annexion. De son côté, la Première ministre britannique Liz Truss a assuré au cours d'un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky que Londres ne reconnaîtrait « jamais les tentatives russes » d'annexion, selon Downing Street. « La Première ministre a été claire sur le fait que le Royaume-Uni ne reconnaîtrait jamais les tentatives russes d'annexer un territoire souverain » et a « réitéré que l'Ukraine pouvait compter sur le soutien du Royaume-Uni jusqu'à ce que le président (russe Vladimir) Poutine soit défait », selon le compte-rendu britannique de l'appel entre les deux dirigeants. Mercredi, les dirigeants prorusses des 4 régions ukrainiennes occupées totalement ou partiellement par Moscou ayant participé au référendum, ont réclamé l'annexion à la Russie et ont annoncé leur déplacement en Russie. « Cher Vladimir Vladimirovitch (Poutine) (...) je vous demande d'examiner la question de l'adhésion de la République populaire de Lougansk à la Russie en tant que sujet de la Fédération de Russie », a déclaré Léonid Passetchnik, chef séparatiste de Lougansk, dans l'Est de l'Ukraine. Le ministère russe des Affaires Etrangères, a affirmé mercredi que les quatre régions ukrainiennes avaient fait « un choix libre en faveur de la Russie » en votant pour leur annexion, estimant qu'il s'agissait d'un « résultat logique » C'est « la décision des habitants du Donbass, de Kherson et de Zaporijjia de demander la protection de la Russie », a assuré le ministère, face à la possibilité d'une répression des populations russophones d'Ukraine par Kiev.