La situation des étudiants marocains d'Ukraine a ressurgi, encore une fois, lors de la conférence de presse hebdomadaire, tenue ce jeudi 21 avril, à l'issue du Conseil de gouvernement. Les parents des étudiants marocains d'Ukraine ont tenu un énième sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur à Rabat, mardi 19 avril, sous le slogan « Accélérer l'intégration ». Face au silence du département d'Abdellatif Miraoui sur ce dossier, les parents ont même appelé le Roi Mohammed VI à intervenir. Photo Mounir Mehimdate Interrogé sur ce point, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a assuré que l'Executif est en train d'étudier les différentes options pour la résolution de ce dossier. « Ce qui se passe en Ukraine fait que, dans certains cas, les universités reprennent les cours à distance, surtout les villes où la situation est plus au moins stable, tandis que plusieurs autres universités interrompent et reprennent les cours selon la situation Du coup, la dernière fois qu'on s'est exprimé sur le sujet, la situation n'était pas similaire à celle d'aujourd'hui, et selon les développements de la situation au niveau local, on observe s'il y a reprise des cours ou pas« , a-t-il expliqué. Photo Mounir Mehimdate Ainsi, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que jusqu'au 18 avril 2022, quelque 7.206 étudiants(e), soit 70% du total des étudiants d'Ukraine, sont des étudiants en médecine générale, dentaire et pharmacie qui se sont inscrits sur la plateforme mis en place par le ministère de l'Enseignement supérieur. « Aujourd'hui, plusieurs solutions sont en cours d'étude par le gouvernement. Et bientôt nous allons lancer la mise en oeuvre officielle de ces solutions parmi lesquelles figurent des possibilités proposées au niveau international avec des pays partenaires comme la Roumanie, la Bulgarie ou encore la Hongrie », a confié le ministre, faisant allusion à l'intégration des étudiants marocains d'Ukraine au sein des universités de ces trois pays d'Europe. Photo Mounir Mehimdate À cet égard, le porte-parole du gouvernement a indiqué que » le ministre de l'Enseignement supérieur a effectué plusieurs appels nécessaires dans sens« , soulignant toutefois qu'il y a » certaines difficultés liées au cahier pédagogique et autres » qui posent problème. « Cela dit, il y a une volonté de la part de ces pays pour aider le Maroc afin que ces étudiants reprennent leurs cours« , a-t-il conclu, sans pour autant livrer de réponse quant à leur intégration au sein des universités marocaines, notamment privées, au lieu de les renvoyer à l'étranger.