Le tribunal correctionnel d'Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné mardi Mohamed Bousfiha, alias « Momo », à quatre mois de prison ferme dans l'affaire dite du vol fictif. L'animateur vedette de la station Hit Radio, Mohamed Bousfiha, a été condamné, mardi par les juges du tribunal correctionnel d'Aïn Sebaâ à Casablanca, à une peine de quatre mois de prison ferme dans l'affaire du vol fictif diffusé en direct à l'antenne, apprend Challenge de sources concordantes. La cour a également condamné le prévenu dénommé Mustapha à 3 mois de prison ferme, et a prononcé une peine de 5 mois de prison ferme à l'encontre du deuxième accusé, dénommé Amin. Lire aussi | Affaire Momo : Hit Radio dédouane son animateur vedette Le tribunal a par railleurs déclaré irrecevables les demandes civiles de la société « Hit Radio », souligne la même source. Rappelons que le procureur du tribunal coarrectionnel d'Aïn Sebaâ à Casablanca avait décidé de poursuivre l'animateur radio Mohamed Bousfiha, connu sous le nom de « Momo », en liberté sous caution d'un montant de cent mille dirhams, après l'avoir poursuivi pour des accusations liées à la diffusion de fausses informations et à l'outrage à la sûreté nationale. Rappelons qu'Hit Radio, avait dans un communiqué publié fin mars, démenti toute implication de son équipe dans cet incident et affirmait que ses collaborateurs se conforment à des normes strictes en matière d'éthique et de professionnalisme. La station semblait ainsi dédouaner son animateur vedette. L'affaire avait éclaté le lundi 25 mars, lorsque la DGSN a annoncé l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances d'un présumé « crime fictif » diffusé en direct durant l'émission « Momo Ramadan Show » présentée par l'animateur vedette de la station, Mohamed Bousfiha, alias Momo. Dans son communiqué, la DGSN avait indiqué avoir « réagi à l'appel téléphonique reçu par une station de radio privée lors duquel un auditeur a réclamé le vol de son téléphone portable alors qu'il passait en direct à l'antenne ». Les premières investigations avaient révélé qu'il s'agit bien d'un crime fictif puisque l'auditeur concerné par l'appel a fourni une fausse identité et fabriqué un vol fictif avec la personne d'une tierce personne, poursuit la même source. Lire aussi | La HACA réagit avec mesure à l'affaire du « crime fictif » diffusé sur Hit Radio Cette affaire, qui a défrayé la chronique, a également fait réagir la HACA. Le gendarme de l'audiovisuel s'était fendu d'un communiqué au ton mesuré dans lequel il appelait au respect de la présomption d'innocence tout en insistant sur les « principes d'éthique journalistique ».