Quelques jours seulement après le démarrage de l'enquête judiciaire concernant le faux vol diffusé en direct sur les ondes de Hit Radio, la station a réfuté toute implication de son équipe dans cette affaire, soulignant sa disposition à coopérer avec les autorités compétentes pour permettre d'établir la vérité. Dans un communiqué diffusé jeudi, Hit radio s'est exprimé concernant le fake vol diffusé sur son antenne. La station de radio réfute avec force toute implication dans la commission de ces actes, totalement contraires à nos valeurs", a indiqué Hit Radio, soulignant que ses collaborateurs se conforment à des principes éthiques et professionnels stricts. La station s'est dite totalement étrangère à cette affaire et a démenti tout lien avec les personnes à l'origine des faits présumés. Elle a également souligné que ses collaborateurs sont totalement disposés à coopérer avec les autorités compétentes pour tirer les choses au clair et permettre que la vérité soit établie. Dans ce contexte où l'enquête judiciaire menée par les services de la Sûreté à Casablanca, Hit radio a exprimé son respect inébranlable pour les forces de sécurité et de justice et sa reconnaissance pour le travail qu'ils accomplissent au service des citoyens afin de maintenir la sécurité et le bien-être publics. "En face d'accusations infondées, nous nous réservons le droit de prendre toutes les mesures légales contre ceux cherchant à ternir notre réputation par de fausses allégations", poursuit-on. Hit radio a enfin dit vouloir rassurer sur son dévouement constant à offrir un contenu de qualité, dans le respect des lois et des valeurs d'éthique. Pour rappel, la Direction générale de Sûreté nationale a déjà réagi à un appel téléphonique reçu par l'émission "Momo morning show" diffusé sur les ondes de Hit radio, rapportant un vol "fictif". Après l'audition des parties concernées dans cette affaire, mardi, le Parquet a décidé de poursuivre deux individus pour l'invention d'un crime fictif, la diffusion de fausses informations susceptibles de compromettre la sécurité des citoyens via les systèmes d'information, et l'outrage envers une institution par le biais de fausses déclarations, avant de les déférer devant la prison locale d'Aïn Sebaâ. L'animateur radio Mohamed Bousfiha, alias "Momo" a été poursuivi en état de liberté sous caution d'un montant de 100.000 dirhams, et ce, pour sa présumée implication dans ces actes mensongers.