a appris de source propre que l'animateur radio Mohammed Bousfiha, alias « Momo« , se prépare à réintégrer ses fonctions à la radio « Hit Radio » après l'agitation suscitée par l'un des épisodes de son émission, « Momo Ramadan Show« , qui l'a conduit devant la justice. Selon la même source, Momo devrait rejoindre la station de radio dans les deux prochains jours, après avoir pris le temps nécessaire pour se remettre mentalement de la crise qu'il a traversée. Il envisage de reprendre son programme habituel sans aborder le sujet controversé en attendant une décision officielle de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA). Par ailleurs, avant le retour de l'animateur marocain sur les ondes, la radio diffuse des enregistrements de l'émission, agrémentés de mises à jour d'actualité. La direction de la station prévoit également de publier un communiqué explicatif à l'attention du public avant la reprise de l'émission en direct. En ce qui concerne la procédure judiciaire, le substitut du procureur au tribunal correctionnel d'Aïn Sebaâ à Casablanca a décidé, mardi, de poursuivre l'animateur radio Mohammed Bousfiha « Momo » en liberté sous caution, fixée à un montant de 100.000 dirhams. Cette décision fait suite à l'interrogatoire de l'animateur, au cours duquel il a été confronté à des accusations d'insulte et de diffusion de données qu'il savait fausses. Le tribunal a également reporté le procès de l'animateur jusqu'au 2 avril prochain, suite à l'inscription d'un avocat auprès du barreau de Rabat pour le représenter dans cette affaire. Il est à noter que les autorités sécuritaire de Casablanca ont ouvert une enquête suite à la diffusion largement relayée d'une vidéo provenant de la station « Hit Radio« . Cette vidéo mettait en scène un auditeur affirmant avoir été victime d'un vol de téléphone portable pendant un appel à l'antenne, dénonçant le manque de réaction des services de sécurité face à sa plainte. Les investigations menées sous la supervision du parquet compétent ont permis d'identifier et d'arrêter les personnes impliquées dans cette mise en scène d'un crime fictif et la diffusion de fausses informations portant atteinte au sentiment de sécurité des citoyens, ainsi que dans l'outrage à une institution par la fourniture de fausses déclarations.