Quelques jours après l'éclatement de l'affaire du "crime fictif " survenu en direct dans l'émission Momo Ramdan Show, voici Hit Radio qui se prononce dans un communiqué rendu public ce jeudi. " Suite aux allégations liées à l'émission « Momo Ramadan Show » du 21 mars, Hit Radio souhaite adresser publiquement des clarifications concernant des allégations circulant sur les réseaux sociaux et dans certains médias, concernant l'émission au cours de laquelle un auditeur invité à s'exprimer à l'antenne aurait volontairement simulé un vol de téléphone en plein direct ", note la Radio privée dans son communiqué avant de clarifier sa position officielle. "Nous sommes innocents" " Nous tenons à réfuter avec force toute implication de la station dans la commission de ces actes, totalement contraires à nos valeurs. Hit Radio et ses collaborateurs se conforment à des principes éthiques et professionnels stricts. Hit Radio et ses collaborateurs sont totalement étrangers à cette affaire et démentent tout lien avec les personnes à l'origine des faits présumés ", s'explique Hit Radio en prenant la défense de son staff et de son animateur poursuivi en état de liberté pour sa présumée implication dans la mise en scène d'un vol à l'arrachée en direct. La station proclame son innocence et celle de son animateur La station affirme que ses collaborateurs " sont totalement disposés à coopérer avec les autorités compétentes pour tirer les choses au clair et permettre que la vérité soit établie ". Qualifiant les accusations "d'infondées", Hit Radio change de ton et menace tous " ceux cherchant à ternir sa réputation par de fausses allégations " de déclencher des poursuites judiciaires à leur encontre. " Nous voulons rassurer notre public et nos partenaires de notre dévouement constant à offrir un contenu de qualité, dans le respect des lois et des valeurs qui nous sont chères ", conclut le communiqué. Crime fictif Rappelons que la police judiciaire de Casablanca a lancé, le week end dernier, " une enquête visant à identifier les individus impliqués dans la création d'un crime fictif, la propagation de fausses informations mettant en danger la sécurité des citoyens via des systèmes informatiques, ainsi que l'outrage envers une institution par le biais de déclarations mensongères ", comme l'explique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale DGSN. Il s'agissait d'une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux dans laquelle un auditeur aurait été dépossédé de son téléphone alors qu'il passait en direct sur l'antenne de Hit Radio, avec l'animateur Momo. La réaction des services de police de Casablanca n'a pas tardé par rapport à cet incident. " Pris au sérieux par les services de la police, cet appel téléphonique évoquant un prétendu vol et critiquant l'inaction des forces de l'ordre a été traité comme une alerte et une dénonciation d'un délit réel. Une enquête judiciaire a été ouverte de ce fait pour identifier les suspects et établir leur responsabilité ", note le communiqué de la DGSN. Les poursuites Toujours d'après la même source, l'enquête a révélé qu'il s'agit finalement d'une mise en scène. « Un crime fictif avec propagation d'informations mensongères nuisant au sentiment de sécurité des citoyens, par le biais des systèmes d'information ". Lundi 25 mars, Mohamed Bousfiha alias Momo a été interrogé par la Brigade nationale de la police judiciaire. Accusé d'avoir participé à un délit fictif et à la diffusion intentionnelle de fausses informations, l'animateur a été entendu le lendemain par le procureur du Roi près le tribunal correctionnel d'Aïn Sebaâ à Casablanca. Ce dernier a décidé de le poursuivre en état de liberté. L'animateur vedette de Hit Radio a dû payer une caution de 100.000 dirhams.