Mohammed Bakrim
« Avant d'être une histoire, le roman est une instruction »
Julia Kristeva
Dans une note préliminaire qui ouvre son nouveau roman et qui se lit comme un avertissement au lecteur, Hassan Aourid précise que cette œuvre, Albachador (...)
Vous êtes ici : Actualités / Médias / Anglicismes à profusion !
Un lecteur assidu du journal nous a récemment écrit pour nous signifier sa désapprobation de l'utilisation des anglicismes dans les différentes rubriques du quotidien. L'exemple cité (...)
La France universelle, celle des Lumières, pourra apporter un souffle d'espoir pour être le partenaire du Maghreb, pour le bien commun des peuples de la région et celui de la France. Dans les grands tournants de l'Histoire, la France universelle a (...)
L'Egypte est à coup sûr la vitrine du monde arabe et l'évolution qui a commencé un hiver du 25 janvier 2011 a accouché le 24 juin 2012 d'une nouvelle Egypte, et peut-être d'un nouveau monde arabe. La deuxième grande séquence du dit printemps arabe. (...)
L'idée ne devait pas répondre aux caprices du hasard, mais la reconduction d'un précédent historique qui marqua Lyautey, l'Amérique, et une nouvelle vocation pour le pays, tournée désormais vers l'Atlantique. Rabat serait la Washington du Maroc, (...)
Les contentieux historiques, tels Sebta, Mellilia, ou les Morisques, ces Espagnols qui furent expulsés il y a de cela quatre siècles par d'autres espagnols, au nom d'une idéologie qui se voulait puritaine, et qui ont élu domicile en Afrique du Nord, (...)
Comment l'Occident peut-il faire triompher les valeurs des Lumières s'il est le premier à les bafouer ? Comment pouvait-il être écouté ou admiré s'il lui arrive de se trahir ? La première règle en matière d'éducation est l'exemple. Le reste (...)
Les idées néo-libérales, en vogue avec la Reaganomics qui mit en avant le slogan «l'Etat est le problème et non la solution», ne sortiront pas indemnes de la crise économique et financière qui secoue le monde.
Les idées néo-libérales, en vogue (...)
Le capitalisme turbo a eu un effet dévastateur sur l'échelle des valeurs et on ne peut réduire notre système éducatif au seul souci de répondre à l'impératif du capital ou de la division internationale du travail. Si la précipitation ou l'urgence (...)
Si la marocanité, ou tamghrabiit comme j'avais osé l'exprimer dans une conférence à Casablanca en mai 2005, est réelle et naturelle, ses dérives ne sont pas moins réelles non plus. J'ai nommé le 16 mai. Une certaine idée du Maroc qui ne peut faire (...)
Abdeljabbar S'himi donnait à la presse ce qu'il empruntait au métier d'écrivain, et à la création ce qu'il tenait du journalisme. Il se conformait dans les deux tà¢ches à une exigence morale sans faille. Il écrivait ce qu'il pensait, et pensait ce (...)
Soyons sages quand on aborde les questions relatives au rapport entre Etat et religion, car seul le temps y répondra. Soyons imaginatifs pour gérer au mieux notre diversité linguistique.
Il y a de cela trois lustres je m'étais penché sur les (...)
Le poète en moi explique le phénomène par la malédiction du chiffre 12.
En 1212, la dynastie almohade perdit la bataille de Las Navas de Tolos. En 1912, c'est la fécondité par viol d'une modernité qu'on n'aura pas produit. Et 2012 donc ? il y a le (...)
La langue française est-elle sommée de plier bagage parce que nous sommes désormais "maîtres de nos destinées" ? Serait-elle le pendant de la domination économique et culturelle ? La réponse pourrait, pour celui qui est dans un champ politique avec (...)
Le moderniste doit descendre de son piédestal. Il ne peut tourner le dos à la société et aux courants qui la traversent. Lui seul peut confectionner, comme dans d'autres précédents historiques, un outil remarquable pour peser sur la société : (...)
Une fois résident général, lyautey dira du maroc : "Empire historique et indépendant, jaloux à l'extrême de son indépendance, rebelle à toute servitude", contrairement à l'Algérie où la France n'a rencontré qu' "une véritable poussière, pas d'Etat (...)
"La question du Maroc nous réserve la dernière chance impériale qui puisse nous rester. Partout ailleurs, nous ne pouvons plus espérer que des développements économiques. Au Maroc, seulement, nous trouvons la possibilité d'étendre notre domaine (...)
Le réseau GULEN est fortement présent dans le monde arabe, de l'Egypte jusqu'au Maroc, en passant par le Soudan et le Yémen… Les écoles "al Fateh" concurrencent désormais à Tanger comme à Casablanca les missions culturelles françaises ou espagnoles. (...)
Entre "la Sublime porte" et "l'Empire chérifien fortuné", il y avait une fascination mêlée d'appréhension. Depuis le sultan saà¢dien Ahmed al Mansour Dahbi à la fin du XVIe siècle.
Entre «la Sublime porte» et «l'Empire chérifien fortuné», il y avait (...)
Aucune civilisation, depuis le XVIe siècle, n'a autant marqué le monde que la civilisation occidentale, aussi bien sur le plan du savoir (technologique et scientifique), qu'économique (marché), politique (démocratie) ou intellectuel (modernité). (...)
Ce que nous vivons c'est le retour du refoulé et des questions laissées en suspens depuis la phase des indépendances. Il s'agit donc de sortir des canons de pensée hérités de la colonisation et des schèmes imposés. Réduire l'alternative à la bonne (...)
Le Maghreb est un sentiment réel. La preuve, on n'a jamais cessé d'en parler dans tous les pays formant le Maghreb, dans toutes les phases de l'histoire contemporaine.
On ne peut réaliser que ce qu'on a au préalable conçu et pensé. Le Maghreb est un (...)
Le forum de Davos est un cérémonial auquel manque désormais la foi. La mondialisation tant vantée n'est plus l'Eldorado et le système du marché n'est pas la panacée. Ce fut la profession de foi sur laquelle reposait ce qu'on appelait le consensus de (...)
La liberté dans la bouche des islamistes a-t-elle la même connotation qu'en Occident ? Etre libre, en arabe, c'est disposer de son intégrité physique. Cela ne comporte pas forcément une conception philosophique ou politique.
Dans cette révolution (...)
Ce Maroc, qui gémit clamait le poète. Ce Maroc qui chante, ponctue le philosophe. Le poète dans sa sève nourricière du fond du Sous,
Khireddine, clamait la douleur. Le philosophe, El Maleh, fidèle à sa
terre et aux différents affluents qui (...)