Après le Sénégal, le Nigeria est le deuxième pays à mettre fin à la transmission du virus de l'Ebola a annoncé officiellement l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lundi 20 octobre 2014. Selon un communiqué de l'OMS, depuis juillet dernier, 19 cas de contamination par le virus de fièvre hémorragique ont été recensés au Nigeria, parmi lesquels sept ont été mortels. Il s'agit d'un taux de létalité de seulement 40%, soit nettement plus faible que celui de 70 % qui prévaut dans certaines zones de l'Afrique de l'Ouest. Vendredi 17 octobre 2014, l'agence de l'ONU avait félicité le Sénégal pour «sa diligence à mettre fin à l'épidémie et à la transmission du virus» qui a fait plus de 4.500 morts. L'organisation considère toujours le Sénégal et le Nigeria, au regard de leur position géographique, comme étant "vulnérables" à d'autres cas Ebola importés des pays les plus touchés par l'épidémie. Jeudi, l'institution internationale a annoncé avoir également identifié quinze Etats de la région d'Afrique de l'ouest en tant que pays prioritaires pour la prévention de la propagation de l'épidémie. Ces pays devront bénéficier d'une aide conséquente de l'OMS en matière de renforcement des capacités de prévention de la maladie. La liste des pays prioritaires comprend le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Gambie, le Ghana, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le Togo.