Le chef du gouvernement espagnol a lu, hier soir, la déclaration de son pays devant la 77e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Pedro Sanchez a réservé, dans son intervention, un passage à la question du Sahara occidental. «L'Espagne appui une solution politique, mutuellement acceptée dans la cadre de la Charte des Nations unies et des résolutions du Conseil de sécurité», a déclaré Sanchez. Le chef de l'exécutif a réitéré «l'appui total» de son pays aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en vue d'une reprise du processus des négociations entre les parties. Il a, également, insisté sur l'engagement de l'Espagne en faveur des «réfugiés sahraouis dans les camps» de Tindouf. «Mon pays est le premier donateur international d'aides humanitaires» au profit de cette population a-t-il précisé. Comme lors de ses discours prononcés depuis la même tribune en 2019, 2020 et 2021, le chef de l'exécutif espagnol a une nouvelle fois fait l'impasse sur le «droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental» et «l'organisation d'un referendum». au Sahara. Il faut remonter à son intervention devant l'Assemblée générale de l'ONU de septembre 2018 pour tomber sur ces marqueurs de la version du Polisario. Pour rappel, le 14 mars dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, Pedro Sanchez a annoncé son soutien au plan marocain d'autonomie au Sahara occidental.