8e congrès national du SMPAD Mohamed Nait Youssef Au Complexe Moulay Rachid de la Jeunesse et de l'Enfance de Bouznika, le Syndicat Marocain des Professionnels des Arts Dramatiques (SMPAD) tiendra, les 31 janvier, 1er et 2 février 2025, son 8e congrès national, sous le thème : « la spécificité des métiers artistiques : fondement de la structuration sectorielle équitable». En effet, le SMPAD, par le biais de ce thème, ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, mais aussi de mise en œuvre afin de structurer le secteur artistique, ainsi que son organisation sur les plans économique, social et législatif. «Le Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques a choisi ce slogan comme thème pour la prochaine étape de son action syndicale artistique, où les efforts devront se concentrer sur la structuration du secteur artistique dans notre pays et son organisation économique et sociale, afin de lui permettre de contribuer au développement culturel et économique de la société, tout en prenant en compte sa spécificité en tant que produit intellectuel et culturel susceptible d'être investi économiquement, de manière directe ou indirecte. », a souligné le SMPAD dans un communiqué rendu public. Ce thème, explique la même source, reflète également le souhait du syndicat de souligner qu'aucun développement culturel, y compris la création des industries culturelles et créatives solides et influentes, n'est possible sans s'appuyer sur des principes de droits, permettant en effet l'accès aux droits économiques et sociaux fondamentaux des travailleurs dans le secteur artistique et culturel, par des méthodes et une ingénierie juridique spécifiques adaptées à la nature du secteur, qu'il s'agisse des entreprises , des travailleurs indépendants ou des salariés, tout en organisant la relation entre eux de manière à définir les droits et les devoirs, à l'instar des autres secteurs organisés et structurés, selon une approche professionnelle basée sur les droits, correcte et spécifique et fondée sur les acquis législatifs existants. Cette approche, ajoute le syndicat, doit reposer également sur le fait de séparer l'intervention publique dans les arts et la culture par le biais du soutien public, et la structuration et l'organisation du secteur selon une méthodologie basée sur l'expertise et la concertation encadrée par la loi et avec une vision des droits qui reposent sur l'accès des professionnels de la culture et des arts aux droits économiques et sociaux fondamentaux garantis aux autres citoyens dans les secteurs organisés et structurés ; c'est-à-dire comme un droit fondamental et non un privilège. Et comme le veut la tradition, les congressistes discuteront les rapports littéraires et financiers du mandat écoulé, le projet de document d'orientation et la proposition de modification des statuts du Syndicat, ainsi que l'élection de nouvelles structures.