À la veille des prochaines échéances électorales qui auront lieu en 2026, les trois constituantes del'Exécutifdégainent les armes de leur campagne prématurée. Exploitant les moindres meetings et sorties médiatiques, ils se transforment en partis d'opposition, sansnul scrupule pour fustiger leurs propres actions. Comme par enchantement, ils se poignardent les uns et les autres,sanss'en rendrecompte par myopie, les yeux rivés sur le mandat à venir. Quel discours électoral ont-ils le culot de tenir pour faire mordre un électorat abattu, miné et achevé par une politique paupérisante,menée du fond en comble ?Quelles promesses peuvent-ils encore soumettre aux populations désabusées après avoir largement failli à leurs engagements ? Comment entendent-ils défendre leur bilan des plus désastreux qu'ils ontaccablé par la cherté de vie et assommé par l'atteinte au pouvoir d'achat des citoyens ?De quelle « figure » se préparent-ils àrencontrer de centaines de milliers de jeunes en chômage, abandonnés à leur sort,dont le taux a dépassé tous les seuils imaginables, à cause des gabegiesinouïes ? Ne sont-ils pas responsables de la situation actuelle qu'ils se permettent sans vergogne, de mettre au ban dans leurs propos ? Autant de questions tristes qu'on pourrait débiter devant cette « loufoquerie » dont fait montre la majorité, à une année de l'échéancier électoral, alors qu'elle ferait mieux de rattraper les retards qu'elle accuse dans divers secteurs, notamment le volet social,en direction des franges démunies de la société marocaine. À vouloir s'adonner très précocement à ces réchauffementsélectoralistes témoignent d'une attitude opportunistedéloyale puisque les trois composantes de la majorité du gouvernement jouissent de tous les « moyens de l'Etat »,à portée de main,afin de s'y prendre sans nul scrupule.En fait, on a toujours l'habitude de relever la pénurie exaspérante de communication même quand il s'agit d'une mesure positive de la part d'un Exécutif inaudible aux attentes du petit peuple. De même, il a affreusement manqué de tact politique, d'expertise de gestion, de sagacité subtile, de compétence quoiqu'il prétende être en possession de cadres matures, de clarté dans les questions économique pour ouvrir les portes aux battants à la politique rentière, aux conflits d'intérêt,dépravation,prédation,monopole et hégémonie, sans parlerdes députéspoursuivis ou incarcérésdurant l'actuel mandat pour divers motifs ayant trait à la gouvernance. Voilà le bilan d'un gouvernement considéré comme le plus contesté dans les annales de la représentativité du pays, à travers l'histoire contemporaine !