La 2e personnalité en Algérie, Salah Goudjil qui préside la Chambre haute du Parlement a commenté, à son tour, la participation controversée du chef du Polisario, Brahim Ghali, au 8e sommet de la TICAD, organisé les 27 et 28 août en Tunisie. «Le Maroc avait pourtant pris part par le passé à bon nombre de réunions au même titre que les Sahraouis», a-t-il indiqué dans une allocution prononcée dimanche à l'occasion de l'ouverture de l'année parlementaire. Et d'enchainer en pointant «les contradictions affichées par le Maroc dans ses prises de décision», rapportent des médias locaux. La réaction de Goudjil, 91 ans, est la première émanant d'un haut responsable algérien qui peut prétendre constitutionnellement à diriger le pays en cas de vacance du pouvoir. Avant les propos du président de la Chambre haute du Parlement, l'envoyé de l'Algérie pour le Sahara occidental, Amar Belani et l'agence de presse APS avaient défendu la «légalité» de la présence de Brahim Ghali au dernier sommet de la TICAD. Cette sortie de Goudjil intervient trois jours après son discours au sommet des Parlements africains, organisé jeudi en Afrique sud, lu en son nom par son vice-président. Il avait appelé «à mettre un terme à la décolonisation» en Afrique, et ce «en accordant au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions internationales».