Abdeljalil Benlaassel expose à l'occasion de la COP 22(exposition individuelle à la place Jemaa el-Fna et à l'hôtel Atlass Asni et exposition collective au siège de la délégation du ministère de l'artisanat, Marrakech).Autodidacte habile et artiste généreux et altruiste, Abdeljalil Benlaassel , pose les questions de la représentation de l'espace, du rôle du socle, de la relation de la figure à l'espace ainsi que celle des figures entre elles...Ses sculptures sont révélatrices d'une réalité complexe. L'artiste sculpteur Benlaassel Abdeljalil est invité à exposer ses œuvres récentes dans le cadre de la troisième édition de l'Exposition collective « Les mains qui voient » du 2 au 10 décembre 2016 initiée par l'Association « Création et Communication » , et ce aux cotés de plusieurs plasticiens marocains, toutes générations et tendances confondues.L'univers fantasmagorique de Benlaassel Abdeljalil (vit et travaille à Lalla Takerkoust, région de Marrakech) : un univers qui mérite d'être contemplé dans ses détours et ses écarts dont l'auteur est un poète de la matière profond et plein de sensibilité, qui transforme les objets de récupération en sculptures originales. Considéré comme l'un des plus illustres figures de la nouvelle sensibilité sculpturale, cet artiste créateur, dont la recherche obstinée de la représentation des figures et des thèmes variésa trouvé dans l'art contemporain un écho tout particulier, demeure un sculpteur rare dans notre paysage artistique. De fait, c'est à son atelier à Lalla Takerkoust , région de Marrakech, qu'il forge ses œuvres singulières et essentielles qui s'appuient sur la juxtaposition dans un même espace de plusieurs éléments hybrides, en synthétisant nombre de préoccupations de l'artiste. Depuis 28 ans, Abdeljalil Benlaassel , autodidacte habile et artiste généreux et altruiste, pose les questions de la représentation de l'espace, du rôle du socle, de la relation de la figure à l'espace ainsi que celle des figures entre elles... Cet artiste chercheur nous propose une approche précise de la démarche sculpturale, tout en s'attachant, par une mise en espace rigoureuse, à restituer à chaque œuvre toute sa part de mystère et son pouvoir de fascination. Il nous présente des modèles, aussi familiers qu'intrigants, dont le cœur semble battre d'une force inouïe, forçant sa surface à s'écarter, s'ouvrir pour laisser voir ses entrailles de métal. Avec ses compositions métaphoriques, le sculpteur s'impose comme un fin contempteur de sa société. Son procédé de sculpture fait sensation et se donne comme un geste fort de l'artiste. D'abord plastique, le charme de la sculpture est une évidence. Agencement improbable d'éléments familiers, la réduction qu'impose Abdeljalil Benlaassel offre une harmonie visuelle voire une nouvelle norme à ce qui ne fonctionne plus, dépossédé de sa raison première. Ses sculptures sont révélatrices d'une réalité complexe. En proposant alors une sculpture en guise d'acte plastique, c'est toute l'industrie du spectacle et partant, de l'art vivant, que revisite Abdeljalil Benlaassel.