Législatives au Bénin / Le match des familles présidentielles à Cotonou La campagne électorale bat son plein au Bénin avec les élections législatives prévues pour dimanche et qui arrivent donc à grands pas. Il s'agit de renouveler les 83 députés qui vont siéger pour quatre ans. A Cotonou, la 16e circonscription sera particulièrement disputée et s'y font face deux familles présidentielles : les Yayi et les Soglo. La liste Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est menée par Marcel de Souza, beau-frère du président Thomas Boni Yayi. En deuxième position : Chabi Yayi est l'un de ses fils. A 26 ans, il se lance en politique à Cotonou, là où il a grandi. « Je viens en tant que challenger, c'est normal, sur une liste qui n'a jamais perdu d'élections jusqu'à aujourd'hui, une liste qui soutient massivement les actions du président, le docteur Yayi Boni. Forcément, je suis un peu l'objet de certaines critiques d'une certaine presse et de certains de mes adversaires. C'est vrai, je suis le fils du président, mais lorsque je viens, j'essaie de parler aux jeunes d'abord pour leur dire : « Vous voyez je suis candidat et je le suis pour vous, pour être votre représentant « », explique Chabi Yayi. La famille Soglo, elle, est en lice avec son parti, Renaissance du Bénin (RB), allié au Réveil patriotique. En tête de liste : Rosine, épouse de l'ancien président Nicéphore Soglo, suivie de leur fils Léhady. A 54 ans, il dirige la RB et la mairie de Cotonou. Il a aussi déjà été député sans siéger. Nord du Mali / Bamako signera l'accord de paix le 15 mai Concernant l'accord de paix dans le nord du Mali, la médiation internationale a annoncé ce week-end que la cérémonie de signature aurait lieu le 15 mai prochain à Bamako. Le problème, c'est que les groupes rebelles rejettent toujours, officiellement, le texte proposé et déjà validé par Bamako. Mais pour les ministres maliens impliqués dans ces négociations de paix, cette annonce de la médiation permet d'aller de l'avant. Parce qu'ils estiment que le texte qui est sur la table est la seule voie possible vers la paix, et parce qu'ils se disent déçus par les réticences des groupes rebelles, les négociateurs maliens se réjouissent de l'échéance fixée par la médiation internationale, comme le confirme Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali : « Le processus est désormais dynamique, donc je crois que ceux qui ne se sont pas déterminés ont un certain temps pour le faire. Mais ce qui est important, c'est qu'il faut que nous continuions à avancer. Les frères qui sont en discussion se détermineront. Si c'est un groupe pour l'ensemble qui décide de joindre le mouvement, chacun le fera à un moment de son choix. »