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La fraîchement créée BCIJ démarre ses activités avec un joli coup de filet: 13 Da'echiens arrêtés et tout un arsenal saisi : Des personnalités civiles et militaires étaient ciblées par les «Descendants de Youssef Ibn Tachfine»
Publié dans L'opinion le 25 - 03 - 2015

Ils sont 13, âgés entre 19 et 37 ans, se font appeler les «Descendants de Youssef Ibn Tachfine» et ont présenté leur allégeance au terroriste en chef de Da'ech, ce qui leur a fait croire qu'ils étaient en droit de rebaptiser le Maroc «Gouvernorat de l'État Islamique dans le Maghreb Extrême» (Wilayat Adawla Al Islamiya fi bilad Al Maghrib Al Aqsa).
Mais ces hallucinés n'avaient pas l'intention de s'arrêter là. Ils se sont procuré des armes de poing, en provenance d'Espagne, via le préside occupé de Mellilia, et planifiaient de s'en prendre à des personnalités marocaines politiques, militaires et civils. Heureusement pour les Marocains, ces tristes individus étaient repérés et surveillés par la DGST depuis plus de cinq mois.
Le 22 mars, des éléments des forces d'intervention du nouveau Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) ont lancé des opérations simultanées dans neuf villes du Royaume : Agadir, Tanger, Laâyoune, Boujaad, Tiflet, Marrakech, Taroudant, Ain Harouda et Laâyoune orientale, pour les prendre tous d'un seul coup de filet. Ce qui leur a également permis de découvrir leur caverne d'Ali baba, dans une planque à Agadir. La pêche a été bonne : six pistolets de calibre 7,65 et 9 mm, 440 cartouches, 8 ordinateurs, 2 disques durs, 18 téléphones portables, 14 puces GSM, 31 menottes en plastique, une paire de jumelles, un appareil photographique, des modems 3G et des clés USB et même du poison !
Auto-endoctrinés, via Internet, et n'ayant jamais été en Syrie, en Irak ou en Libye, les 13 terroristes ont entretenu des contacts d'abord avec Al Qaïda, avant de se faire da'echiens et d'envoyer 108 de leurs compatriotes tuer et se faire tuer au Proche Orient. Pour le Préfet de Police, Directeur du Bureau Central d'Investigations Judiciaires, M. Abdelhak Khiyame, leur détermination à nuire en faisait des professionnels du terrorisme. Mais la vigilance des vrais professionnels de la lutte contre le terrorisme a permis de les cueillir avant qu'ils ne passent à l'action.
La centaine de journalistes qui ont afflué à Salé pour assister à la conférence de presse organisée dans les nouveaux locaux de la BCIJ, surnommé le FBI marocain par les professionnels de la plume, ont pu se rendre compte de visu que le Maroc a investi de gros moyens pour empêcher ce genre de dangereux illuminés de rebaptiser les Marocains «Charlie» ou «Bardo». Premier filtrage des journalistes invités à l'entrée de la rue où est situé le siège de la BCIJ, à proximité de la prison de Salé. Ensuite passage au détecteur de métaux, après avoir montré patte blanche à l'entrée du bâtiment aux allures de forteresse. Des éléments des forces d'intervention, masqués, bottés, casqués et armés jusqu'aux dents sont disséminés partout, postés là où aucun mouvement ne peut leur échapper, même si l'endroit est déjà placé sous surveillance caméra. La force du Maroc dans la lutte contre le terrorisme n'est pas la technologie, mais l'élément humain.
Le poison jihadiste
La BCIJ, aux dires de son directeur, a été récemment constituée avec la crème des agents des forces de sécurité du Royaume, qui ont été également formés pour accomplir au mieux les tâches qui leur ont été assignés : combattre le terrorisme, le crime organisé, le grand banditisme et le trafic de stupéfiants. A la tête de cette équipe d'élite, opérationnelle depuis le vendredi 20 mars, M. Abdelhak Khiyame, qui s'est forgé une solide réputation de compétence à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire, qu'il a dirigée durant une dizaine d'années. Il a été promu préfet de police, il y a à peine deux mois. Rôdé au contact des médias, il s'est prêté au jeu des questions-réponses avec grande aisance. Une première dans les annales de la DGST, que les journalistes n'ont pas manqué de saluer. Le patron de la BCIJ a même promis que ça allait devenir une tradition, à chaque fois que ses services allaient mettre la main sur des méchants de la trempe des 13 Da'echiens neutralisés.
Pourquoi des menottes en plastique ? Les 13 affidés marocains du terroriste en chef de Da'ech, Abou Bakr Al Baghdadi, tenaient à appliquer au Royaume le même mode opératoire que leurs collègues tout vêtus de noir du Proche Orient. Enlèvement et décapitation filmée des personnes ciblées, dans le pure style hollywoodo-da'echien. Parmi les personnes visées, un seul nom a été révélé aux journalistes présents, celui d'Ahmed Assid, le militant amazigh, déjà promis à la Géhenne sur plusieurs sites jihadistes. Les 13 apprentis assassins ont dû se faire violence pour oublier que Youssef Ibn Tachfine, dont ils se prétendent les descendants, était aussi un amazigh. Ils n'auraient pas manqué, d'ailleurs, de condamner sa femme, Lalla Zineb, pour apostasie, elle qui se plaisait tant à tenir salon littéraire, accueillant théologiens et poètes d'Andalousie.
Le poison ? Formule de fabrication et liste des composants ont été fournis, via les sites jihadistes, aux 13 da'echiens, pour en induire les poignets de porte des voitures et maisons des personnalités ciblées. Et pour faire bonne figure devant leurs collègues Da'echiens d'Orient, les 13 dangereux illuminés projetaient de faire sauter à l'explosif des mausolées de saints à Bejaâd. Ils ne vont pas manquer de méditer longuement en prison sur la baraka des chorfas Cherkaoui qui les a frappés avant qu'ils ne mettent leur plan à exécution.
Pour compléter le tableau, les 13 da'chiens n'avaient pas l'intention de se contenter des six armes de poing, soigneusement empaquetées dans du papier journal et cachées dans une planque à Agadir. Ils avaient également l'intention de s'attaquer aux militaires et agents de police de l'opération «Hadar» pour les délester de leurs armes, ce qui est en soi fort inquiétant. Le dispositif mis en place pour sécuriser les sites les plus sensibles du Royaume allait être transformé en supermarché à ciel ouvert d'armement. Des financements étrangers ont été fournis à ces sombres individus pour mettre leur plan en œuvre.
Le fraîchement créé BCIJ vient d'accrocher les 13 Da'echiens sur son tableau de chasse. Grâce à la DGST, qui ne les a pas quittés de l'œil pendant plus de cinq mois. Il est important de se doter d'un «FBI marocain» pour éviter de se faire appeler un jour «Charlie» ou «Bardo», qu'à Dieu ne plaise ! Marocains et touristes étrangers n'en sont que rassurés.


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