Ils ne tiennent compte d'aucun changement dans le pays, de la NC et des nouvelles valeurs démocratiques, ces fils de protégés loin d'être mal logés qui roulent sans papiers – oubliés à la maison que la mère ramène dare dare, en cas d'accrochage, sur les lieux du délit – et pour qui « Denia hania ou sma safia ». Alors que le commun des mortels ne prend pas le volant s'il n'a pas sur lui tous les documents indispensables. Le dernier accrochage devant la Galerie Mamounia dont l'enseigne est moche – lettres en bleu sur rouge – lundi dernier reste un exemple peu édifiant. Le fils à papa et à maman qui est entré en collision avec une voiture de tourisme, n'avait pas sur lui les papiers de la bagnole lancée dans une folle farandole, dirait la môme Piaf aussi envoûtante que Hajja Hlima, mais aussi sa carte d'identité, ce qui veut dire qu'en cas d'accident mortel, il risque de passer dans la case des victimes inconnues. C'est sa mère accourue en catastrophe qui est venue sur les lieux de l'accident pour l'incontournable constat où les deux voitures ont occupé une avenue centrale, en pleine circulation ininterrompue, jusqu'à l'arrivée des agents du SAC. Ces derniers, surpris de voir que le fautif n'avait pas de papiers, savaient que c'était encore un cas à part où les coups de fil allaient sonner crescendo. Mais, de plus en plus, la nouvelle donne ne permet pas de fermer les yeux sur les irrégularités. Il ne manque plus à la Prévention routière que d'inciter les « oulad palépa » à ne pas rouler sans papiers… stop. La CIMR vient ajouter son grain dans la chasse aux endettés toujours à la recherche d'un prêt qui, certes, dépanne le père de foyer en panne, mais alourdit en même temps les crédits de l'étourdi. Ainsi, elle vient d'envoyer des lettres bien rédigées où elle propose aux retraités un crédit de plus de 40.000 dh, accessible au bout de 48 heures. Lorsque le citoyen séduit envoie les pièces nécessaires, il risque d'attendre une éternité s'il s'agit d'un bougre qui a épuisé une grande partie de sa retraite, qui ne reçoit plus qu'une pension de 1000 dh par mois. Un revenu estimé insuffisant. Mais puisque le client n'est pas solvable, pourquoi on lui envoie une lettre qui le fait rêver, étant donné que, dès le départ, on sait s'il est « crédible » pour un crédit ou pas ? Avec l'ordinateur, la CIMR peut savoir qui touche quoi en un quart de tour ! stop. Quand il n'y avait que le pont Moulay El Hassan pour supporter le gros de la circulation entre les deux rives, il y avait moins de problèmes, à part les accrochages qui bloquaient le flux et le reflux du ballet des voitures, du temps où il n'y avait pas encore de GPS. Maintenant, avec toutes ces passerelles et ses bretelles, c'est le débordement, surtout le matin où il faut voir le pano qui donne la parano, du haut du plateau de Hassane le long de la route qui descend vers Salé où les corsaires se retourneront dans leurs tombes s'ils voyaient qu'on leur a piqué Bab Mrissa noyée dans un univers de hdid, champ saturé peu ladid… Tant de dépenses qui nous éloignent de l'entrée de Salé qu'on avait à portée de main juste après le pont, du temps où on allait à Bab El Khémis sans bifurcations qui font monter la tension, quand on allait au marché central pour acheter fruits et légumes qui sentaient l'odeur des sanniates avant El Binayate sans comme mesure. Enfin, l'indiscipline des deux roues qui fuient la voie qui leur est réservée, poussent des usagers à se demander pourquoi on a tenu à améliorer une circulation qui ne le méritait pas. stop. Avortement clandestin. Des chiffres alarmants, nous dit-on. Mais puisqu'il s'agit d'avortement clandestin, comment a-t-on pu obtenir des chiffres ? Mais prenons quand même acte des données sur la grossesse non désirée, comme on dit. Au Maroc, la mortalité maternelle a certes diminué de façon considérable au cours de la dernière décennie, toutefois, souligne l'AMLAC, elle demeure encore relativement élevée (112/100.000), et l'avortement clandestin en constitue une cause majeure. « On estime à près de 600 à 800 le nombre d'avortements clandestins qui ont lieu tous les jours au Maroc, le tiers dans des conditions sanitaires déplorables », regrette l'ONG, qui fait de la légalisation de l'avortement son principal cheval de bataille. Depuis sa création en 2008, l'AMLAC mène une croisade sans merci pour briser le tabou qui entoure cette question et réviser la législation en vigueur pour éviter les drames causés par des grossesses non désirées. stop. La même presse business qui s'était alarmée contre la hausse des frais d'immatriculation des voitures à la veille du Salon de l'auto, « tomobila » qu'on ne voyait pas à Bila Harris du temps du dancing « Le Klaxon » à une époque où la voiture étaient vénérée, est la même qui applaudit aujourd'hui après la fermeture des portes du 8ème Salon en disant que la foire a été prise d'assaut par les visiteurs et les acheteurs durant la semaine écoulée. 10.000 bons de commande signés pourrait avoir été atteint, fréquentation in the « record » par rapport à l'édition précédente. Enfin, Jalil Bennani – Jalil Nouri plane sur l'Internet – monsieur Auto satisfait généralement, chez Mazda, c'est pas la joie. Il parle de quelques dizaines de ventes réalisées bien que ses véhicules soient de bonne facture… mais justement pas dans les sens du terme. Car – faut-il le rappeler ? – l'écart entre le prix d'une marque japonaise et celui d'une européenne s'est considérablement creusé ces derniers mois, à la suite du démantèlement douanier, sans compter un taux de change du yen toujours aussi pénalisant. Enfin, les marques premiums ont elles aussi bien tiré profit de cette édition, notamment les marques Volvo et Jaguar, qui ont pu réaliser des performances commerciales inhabituelles durant cette dizaine de jours. Le Salon a donc refermé ses portes dimanche, avec une bonne note d'optimisme, laissant présager une édition encore meilleure en 2014. stop. Jemaâ El Fna est en colère, paraît-il, contre la prolifération de l'informel, ces ribambelles de vendeurs ambulants. Alors que Jemaâ El Fna est déjà le terrain de l'informel où on vend saïkok et krimbouch que n'a pas connus George W. Bush, sans TVA ni TVI depuis les Almohades. Car, jusqu'à présent, il n'y a pas une réglementation pour les ventes quelconques. Car, le jour où il y en aura, ça ne sera plus Jemaâ El Fna, mais Jemaârama… En attendant, prenons acte de la colère des commerçants : Les commerçants de la place de Jemaâ El Fna lèvent le ton. Depuis l'attentat d' « Argana », rien ne semble marcher comme ils le souhaitent. Une situation davantage compliquée par la morosité ayant marqué les marchés émetteurs de touristes ces derniers mois, conjuguée à la prolifération de nombre de phénomènes inhérents à la place. Près de 4000 commerces de la place voient leurs activités stagner face à la prolifération de l'informel, ce qui a poussé la Coordination des associations des commerçants professionnels de la place à organiser une rencontre de communication avec l'ensemble des affiliés. Les commerçants de la place ont observé aussi un sit-in de protestation, ponctué par la lecture d'un communiqué final de la Coordination. stop. Echec et mat. Le match FUS-MAT qui a donné des sueurs froides jusqu'au dernier moment n'a connu aucun incident, pas comme chez les « sobess » qui s'en prennent aux tobessate qui transportent leur famille. Avant le match qui a permis aux Tétouanais, avec la présence de Tétouanaises, de remporter la Botola, les enfants du Chamal se sont promenés au centre ville de Rabat, en criant de joie comme s'ils étaient dans les rues de Kabila ou Cabo Negro. Une ambiance bon enfant sur l'avenue Mohammed V marquée par les manifs. La fin de la Botola s'est passée sans fausses notes, des scènes de liesse, les supporters qui recevaient n'ont pas été repris par You Tube qui ne retient que ce qu'il veut retenir. stop. Après le « Printemps arabe », le «Printemps érable » qui a balayé les mythes du Canada loin des castagnettes de Granada. Qui avait pensé que le pays de Céline Dion qui ne se voit pas au Festival d'Azerbaïdjan, pays mal noté par les ONG messagers, allait faire la une des JT de la France à la Casamance ? Il faut se méfier de l'eau de Saint-Laurent qui dort sous le verglas. stop. Investissez à la sortie des villes dans les petits patelins, au lieu de jouer les malins entre les mêmes destinations. Comme le cas de ce groupement touristique qui a apporté une note de bien-être à Tnine Moghane avec une unité moderne, intelligemment meublée où il est agréable de prendre une collation au bord de la piscine loin des officines, en pleine campagne. Un bon point également pour l'immigré venu du Canada qui a ouvert une pizzeria au feu de bois, façon gueti, système de cuisson artisanal, à Harhoura où les terrasses de café ne dérangent pas les piétons où on devrait mettre un peu d'animation. A suivre. stop. Au lieu de rendre le tablier, Kofi Annan dit qu'il est « horrifié » par le massacre de Houla en Syrie : 108 morts. Plus il condamnera par communiqué onusien, plus Bachar El Fassad tirera sur la foule qui n'attend plus rien d'une ONU qu'il est temps de mettre à nu. stop. Omar Salim qui se donnait un air de Pivot en pivotant sur son fauteuil, en relevant constamment ses lunettes qu'il portait pour le fun, touchait 88.000 dh… à l'heure où des collègues ne trouvaient même pas de quoi recharger les batteries de leur portable pour fixer un rendez-vous avec un luthier pour l'interviewer sur son métier. Omar Salim, figure de proue du journalisme francophone dans le pays et ancien directeur à la chaîne publique 2M, a lancé une bombe, jeudi lors d'une conférence à Casablanca, en dévoilant le « contrat » qui le liait à 2M, entre 2006 et 2012 : il touchait mensuellement un salaire de 88.000 dh et autres avantages (chauffeurs, maison de fonction), alors qu'il avait été «sommé » par l'ancien directeur de 2M, Mustapha Ben Ali,de rester chez lui et de ne rien faire… Après ça, on viendra verser des larmes dans un immense vacarme sur les charges et les surcharges qui cachent les véritables problèmes d'une chaîne qui a souvent été conduite d'une façon malsaine. stop.