Une femme n'ayant pas supporté l'idée de voir une fille épouser son fils, n'a rien trouvé de mieux que de l'envoyer en prison en inventant une histoire de haschisch que n'avait jamais possédé la pauvre fille. Quand on veut envoyer quelqu'un en taule, on traîne devant la justice un innocent qu'il fume ou pas, sous prétexte qu'il est en possession d'un morceau de chit. Dans le milieu, ces pratiques sont courantes. Mais quand c'est une victime qui est étrangère à ce business, à Salé ou à Meknès…ça fait grincer bien des dents. Avec la nouvelle Constitution qui protégera le citoyen contre les abus, il n'y aura plus ce genre de coups montés. En attendant, nous sommes peut-être tous en liberté provisoire. stop. Bien après le séisme qui a endeuillé le Japon et la planète entière sauf dans les chancelleries où en avance en chancelant, on nous a rassuré en disant que les Marocains au pays de l'archipel, où le malheur se ramasse à la pelle, sont sains et saufs. Sauf qu'on ne nous dit pas, en passant, combien il y a de Marocains dans ce pays, frappé de plein fouet par la malédiction nucléaire qui pousse enfin l'Occident, qui a maintenant mal aux dents, à réagir. Voilà que l'on découvre que le combat des écologistes depuis la Conférence de Stockholm en 1972, contre le « Tout nucléaire », mérite tous les soutiens. On nous dit que les Marocains sont vivants – merci aux gens de l'ambassade du Maroc dans le puissant royaume du Japon où les lésions ne se soignent pas avec du mercurochrome – à l'heure où bien des étrangers ont quitté Kyoto, Osaka ou Tokyo. Comme on ne sait rien de la communauté marocaine en Australie. Ni nombre, ni ombre. stop. Journalistes en sit-in à Casablanca après la manif de dimanche dernier. La section régionale du Grand Casablanca du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) a organisé, mercredi dernier, un mouvement de protestation devant le siège de la préfecture de police sise boulevard Zerktouni – tout un symbole -. Un communiqué de la section indique que cette manifestation de colère est organisée pour protester contre le recours des éléments de la police à la violence contre les journalistes et les reporters-photographes lors de la couverture des sit-in qui avaient eu lieu notamment dimanche à Casablanca. La section régionale du SNPM n'aurait pas dû se contenter du sit-in à Casablanca. Toutes les sections du pays, de Rabat à Tanger, auraient dû montrer un élan de solidarité. stop. GSM abonnés mobiles (re) lisez vos contrats… nous dit-on. Car, c'est vrai, qui lit ce genre de contrat long, écrit en petits caractères souvent ? « Vous êtes abonné mobile, ou comptez-vous le devenir ? Dans les deux cas, lisez – ou relisez- bien vos contrats, en mettant votre loupe sur les clauses relatives aux frais de résiliation, c'est là que les choses vont changer dans moins de deux semaines », écrit Othmane Zakaria du quotidien « Les Echos ». Du moins si les opérateurs télécoms se plient effectivement à la décision DG/N° 08/11 de l'Agence Nationale de Régulation des Télécommunications (ANRT) prise le 24 février passé, suite à la saisine introduite par Wana Corporate sur les clauses de sortie des contrats de ses homologues, jugées anticoncurrentielles. Ce qui est vraisemblablement acquis, puisqu'aucun ne peut s'offrir le luxe de s'exposer aux sanctions, sans parler de l'impact sur l'image de l'entreprise. En fait, le plaignant lui-même devra modifier des clauses de ses contrats mobiles post-payés avant le 28 courant. « Les trois opérateurs doivent effectuer des modifications plus ou moins profondes sur les contrats concernés », explique un responsable proche du dossier. stop. Le compte administratif lors du dernier Conseil de la ville de Rabat est dans le ton actuel. Fathallah Oualalou qu'on ne voit jamais à Bab El Alou, autrefois centre de la ville, est formel. L'excédent de 74 millions de DH dégagé au titre du budget de 2010 sera consacré à des projets de proximité pour répondre aux besoins des habitants. Le vote du compte administratif pour l'année 2010 lors de la dernière session de février du Conseil de la ville a été une occasion pour les élus de mettre à nu les dysfonctionnements marquant la gestion du budget. Ainsi, la majorité des interventions ont été focalisées sur le problème de recouvrement des recettes de la ville. L'intervention du wali de Rabat a été également marquée par une proposition pragmatique pour permettre l'insertion des jeunes dans la vie active. Ce projet s'adresse aux personnes qui n'ont pas pu suivre leur scolarité et qui n'ont pu accéder à un centre de formation professionnelle. «Il faut impliquer ces jeunes dans un mode de formation sur mesure d'une durée de 6 heures par jour», précise Hassan Amrani. En d'autres termes, il s'agit d'un système d'apprentissage professionnel parallèle dont peuvent bénéficier les jeunes sans passer un concours. Il est vrai que la capitale est sur la bonne voie en matière d'emploi depuis qu'elle est devenue la capitale des manifs avec ou sans banderole. stop. Moul «picerie» accorde de plus en plus de crédit à ses clients même s'ils s'offrent des fringues qui rendent dingues chez Zara ou chez Zohra, avant l'ardoise du vendeur de Javel, de Huilor et de biscuit Henry's au goût indémodable. Moul hanout qui n'a pas tremblé devant Hanouty, qui a voulu passer de la banque à la planque, cherche à contrecarrer l'avancée inexorable des grandes surfaces qui veulent tout bouffer. Le développement des grandes surfaces a mis à mal l'activité des petites épiceries et du commerce de proximité. Acima, Marjane, Label Vie, Bim…, les enseignes de la grande distribution multiplient leurs implantations. Elles aussi cherchent la proximité avec les consommateurs. Certaines d'entre elles n'hésitent plus à redimensionner leurs magasins pour s'installer en pleins quartiers résidentiels. Conséquence immédiate : les épiciers le ressentent dans leur activité. Et c'est pour tirer la sonnette d'alarme que l'Union Générale des Entreprises et Professions (UGEP) qui fédère, entre autre catégories, les propriétaires d'épiceries, a saisi récemment le Conseil de la Concurrence. Plus précisément, l'UGEP demande l'avis de cette institution sur ce qu'elle qualifie de «concurrence déloyale qui menace d'extinction tout un réseau ancré dans l'identité du Maroc». stop. On trouve des spaghettis dans le commerce qui n'auraient pas donné l'appétit au défunt milliardaire Paul Getty – même les pleins aux as finissent par partir dans l'Au-delà. Elles sont fines, alors que même du temps de «Famo» elles étaient consistantes bien que de mauvaise qualité. La fine qui n'aurait pas plu au restauranté de la place Dauphine affiche un emballage trompeur en italien alors qu'elle est fabriquée à Tanger. stop. Nos amis du Club Canin de Rabat, une légende fidèle aux valeurs urbaines, nous signalent que leur assemblée générale aura lieu le samedi 26 mars 2011 à l'Institut National Agronomique Hassan II. A l'ordre du jour : rapport moral et financier. Qu'on se le dise. stop. Potins sur le rotin. Soirée-surprise demain samedi à l'Amnésia avec un DJ qui met le feu sur scène. stop. Comment expliquer que la MAP dérape à l'heure où sa consœur la TAP du pays du Jasmin se refait une santé ? Ainsi elle annonce que Mohamed Achaâri a remporté le prix Booker arabe – trois messages sur le portable devenu insupportable à cause des redondances, sans parler de ce même «GSM messages» de Abdelatif Laâbi, qui s'est vu décerner le prix international Benjamin Fondane. Intellectuel engagé, l'ancien directeur de la revue «Souffles» a publié plusieurs œuvres, notamment «L'œil et la nuit», «Le chemin des ordalies», «Le spleen de Casablanca» et «Les fruits du corps». stop. L'esclavage s'expose à Paris. A l'occasion du dixième anniversaire de la loi du 21 mai 2001, qui fait de la traite négrière et de l'esclavage des crimes contre l'humanité, le musée du Quai Branly, à Paris, et le Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (CPMHE) organisent du 11 au 13 mai un colloque international sur le thème «Exposer l'esclavage». De nombreuses tables rondes réuniront dans le Théâtre Claude-Lévi-Strauss (situé dans l'enceinte du musée) des personnalités aussi diverses que l'historien Achille Mbembe, le galeriste Olivier Sultan, les plasticiens Barthélémy Toguo, Romuald Hazoumé et William Wilson, l'écrivaine Maryse Condé et bien d'autres. Dédié à la mémoire d'Edouard Glissant (1928-2011), ce colloque fait partie des festivités de l'année des Outre-Mer, dont le commissariat général est assuré par le romancier, poète et essayiste guadeloupéen Daniel Maximin. stop. Pendant que Hillary Clinton, qui avait dit au téléphone au chef d'Etat Major du temps de Ben Ali qu'il faut qu'il dégage en termes plus diplomatiques, visitait mercredi la place Tarir, comme dirait Grimaldi de «France 24», à Manama - Bahrein qui n'a pas encore perdu ses deux mers, on a chassé les manifestants de la place de la perle devenue aussi célèbre que l'avenue Mohammed V où des manifestants pacifiques sont présents depuis des années déjà… stop.