Nos confrontations avec les Gabonais ne sont jamais de tout repos. Nous ne perdons pas face aux Gabonais, et quand on l'a fait en 2001 et en 2008, c'est parce qu'on a eu des entraîneurs, qui ont joué à chaque fois avec le feu. En 2001, parce que Coellio a fait jouer, à Fès, des inconnus au bataillon dont l'un n'avait que cinq matches ou moins en nationale I. En 2008, les lubies de Lemerre nous coûtèrent chères. Depuis 1977, le Maroc a toujours battu le Gabon, parfois avec des scores de tennis, comme en 2006, et lors d'une rencontre que Bahja et autres ont immortalisé les Gabonais à Libreville (4-0). Oui, mais cela c'est le passé et il y a cette défaite du match sous Lemerre et de ses lubies et avec pas mal de joueurs qui piaffent d'impatience de rendre la monnaie de leur pièce aux Gabonais. Inutile de préciser combien nos joueurs ont soif de revanche et combien ils ont envie de revenir dans ces éliminatoires qui ne nous ont valu que des déceptions amères. Tout notre football a soif de revanche sur nos rivaux et sur nous-mêmes et notre staff doit le ressasser à tout le monde. L'heure n'est plus de parler de Lemerre et entre collègues qui font le même métier, encore moins ! C'est pourquoi nous n'avons pas aimé que Moumen en parle en long et en large dans les manchettes de certains journaux. Cela ne se fait pas comme étaient inadaptées les pérégrinations de Moumen en Europe, à une semaine de Gabon-Maroc si décisif, soi-disant pour convaincre des joueurs à revêtir la casaque nationale. M. Moumen aurait mieux fait de s'occuper des joueurs dont il dispose. Le trio Kharja-Zemama-Safri a déçu et ne semble pas du tout complémentaire. Kharja relève de blessure mais reste incontournable parce que plus complet, aussi technique et bien meilleur physique. Dans quel état de forme est Zemama qui semble avoir de problèmes de poids et de mobilité. Le meilleur Safri est incontournable, mais le Safri des derniers matches a été très décevant et reste sur des prestations décevantes. Nos techniciens n'ont pas le droit à l'erreur et les choix restent de leurs responsabilités. Le Gabon entraîné par Alain Giresse, joue aussi une carte importante mais nous on joue notre survie dans ces éliminatoires. Nos entraîneurs savent à quoi s'en tenir et à eux de faire le meilleur choix possible pour que nos joueurs donnent leur pleine mesure. Le Gabon a réussi un hold-up à l'aller et nous irons à Libreville pour glaner enfin une première victoire. Moumen n'a cessé de répéter que : « Nous allons au Gabon pour gagner. Ils nous ont battu à l'aller alors pourquoi ne pas les battre chez eux ». Hajji a dit que c'est à l'équipe nationale « d'être concrète sur le plan offensif ». Pourvu que Moumen l'entende, et avec l'aide d'Allah, nous prions très fort pour que notre équipe nous offre une première joie de la victoire dans ces éliminatoires. Toutes les prières de notre peuple accompagnent nos Lions de l'Atlas en espérant ce premier succès tant attendu. Nos joueurs ont tellement déçu dans ces éliminatoires qu'ils ne peuvent qu'être meilleurs dorénavant. Et s'ils sont meilleurs tous les espoirs nous sont permis.