Pour l'heure, seul le syndicat islamiste UNTM a livré ses propositions. Ces dernières ont été calquées sur celles du parti auquel il est affilié, le PJD. Bien entendu, le côté social est fortement présent dans le document de l'Union nationale du travail au Maroc. Côté mode de scrutin, la centrale de Mohamed Yatime propose, en effet, d'élire les deux tiers via des élections directes au mode de scrutin par liste, ouverte à tous les habitants des régions alors que le tiers restant serait réservé aux «grands électeurs», les représentants des communes, chambres professionnelles et les syndicats. Une approche qui n'est pas sans rappeler la configuration du Parlement marocain d'avant l'instauration du bicaméralisme suite à la réforme de la Constitution marocaine en 1996. Le même procédé est utilisé pour l'élection des membres de la chambre des Conseillers mais souvent pointé du doigt car il favoriserait l'achat de voix.