Au Maroc, le combat contre les mafias du pillage et de l'extraction illégale du sable s'intensifie grâce à l'adoption de moyens technologiques avancés. Alors que d'autres pays confrontés à des défis similaires adoptent diverses approches pour y faire face, dans le Royaume, le recours à des drones pour surveiller les carrières de sable représente une avancée technologique notable dans cette lutte. En effet, selon les dires de Nizar Baraka au Parlement, le ministère de l'Équipement et de l'Eau a implémenté un programme de contrôle qui s'appuie sur des drones. Il aura pour but d'effectuer des relevés topographiques précis, surveiller les zones à risque et optimiser la gestion des ressources naturelles du pays. En outre, cette initiative vise à renforcer la réactivité des autorités en cas d'activités illégales et à promouvoir une exploitation responsable des carrières de sable, tout en contribuant à la protection de l'environnement et au développement durable. Ces drones sont déjà opérationnels dans certaines régions et font partie d'un système informatique global de gestion des carrières de sable. Dans les cieux marocains donc, une nouvelle garde prend son envol à travers des drones high-tech, qui s'inscrivent, en tant que yeux scrutateurs de la justice, dans une quête de sauvegarder les richesses naturelles de la nation. Ces engins volants ne sont pas équipés pour la guerre, mais pour une mission de paix : traquer et mettre fin à l'extraction illégale de sable, un phénomène qui grignote le patrimoine naturel et économique du Maroc. Ces drones, dotés de caméras haute résolution et de capteurs sophistiqués, vont survoler les paysages pittoresques du Maroc, là où des mafias clandestines opèrent parfois loin des regards, dans des lits d'oueds et de dunes désertiques, arrachant au pays son sable pour alimenter un marché de la construction en pleine expansion. Aussi, les relevés topographiques aériens seront déterminants et permettront de recueillir des données précises sur les sites d'extraction illégale, offrant aux autorités une vue d'ensemble et une capacité de réaction rapide face à l'exploitation anarchique. Le système informatique associé analyse les données, déclenchant des alertes pour des interventions ciblées et des opérations de répression. Le gouvernement marocain franchit ainsi une étape déterminante dans la lutte contre le fléau du pillage du sable, démontrant que la technologie peut être une alliée puissante dans la protection de l'environnement et la préservation de l'ordre Cette stratégie ne fait pas que réprimer ; elle vise aussi à informer et à sensibiliser. En documentant l'étendue des dégâts et en partageant les images capturées par les drones, les autorités espèrent éveiller les consciences sur l'impact de l'extraction illégale de sable, qui ne se limite pas aux perturbations écologiques, mais s'étend aux fondations mêmes des communautés locales, souvent construites sur le sable du respect de la loi et de l'équilibre naturel. Du système informatique de gestion, on attend une meilleure surveillance et organisation des carrières de sable. C'est désormais possible, que les extractions soient légales ou illégales. Par ailleurs, ces drones permettent un contrôle des axes routiers et des voies d'accès aux zones d'extraction pour empêcher le transport du sable extrait illégalement. Ils facilitent, en outre, la tâche la police des carrières qui a déjà procédé à plusieurs opérations de contrôle pour réprimer le pillage du sable. Ce programme ambitieux met en évidence la volonté du Maroc de protéger ses ressources naturelles et d'assurer une exploitation responsable et légale du sable. Les actions du ministère visent non seulement à stopper l'extraction illégale, mais aussi à mettre en place une gestion durable des ressources en sable, à travers une meilleure réglementation et une imposition des taxes et redevances équitables aux exploitants de carrières. Le problème se pose aussi dans de nombreux autres pays où les mafias du sable opèrent sans grand contrôle, souvent dans l'illégalité et parfois avec violence. Globalement, la crise du sable a des répercussions économiques, environnementales et sociales. Elle alimente la corruption, détruit les habitats et les moyens de subsistance, et entraîne des conflits.