Pendant la fête de Hanoucah, de nombreux israéliens se délectent du « Sfinj », un mets marocain adopté par les juifs dont les familles sont venues en Israël depuis la région. Le Sfinj est vu en Israel comme une version plus modeste de la Soufganiya, un beignet garni de confitures qui orne les vitrines des cafés et des boulangeries du pays pendant la période des fêtes. La recette du Sfinj a par ailleurs, été importée en Israël depuis l'Afrique du nord, et est très appréciée surtout par les Juifs dont les familles sont originaires de la région. Uri Scheft, copropriétaire et chef de la chaîne de boulangerie haut de gamme Lehamim, a par exemple appris à préparer les Sfinjim (pluriel de Sfinj en hébreu) grâce à sa femme dont la mère a immigré du Maroc en Israël. Il a également inclus une recette dans son livre de cuisine 2016 "Breaking Breads: A New World of Israeli Baking,"qui célèbre les cuisines produites par le « melting-pot » de la société israélienne. Les juifs européens ont eux aussi adopté le Sfinj et l'ont mis sous les feux de la rampe. Aujourd'hui ce dernier est préparé pour les fêtes et grandes occasions juives.