Le procès de Omar Radi, en détention préventive pour des accusations de viol et d'espionnage, a pris fin lundi 19 juillet. Il a été condamné à six ans de réclusion criminelle. Omar Radi a été condamné, lundi 19 juillet, à six ans de réclusion criminelle et une amende de 200 000 dirhams. Il était accusé à la fois d'avoir reçu des «financements étrangers», d'«atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» et de «viol» dans deux affaires jugées conjointement par la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca Imad Stitou, lui, a été condamné à un an de prison, dont 6 mois en sursis et une amande de 5 000 dirhams. Selon nos informations, Omar Radi a été incapable de réfuter devant le juge les accusations d'espionnage qui le visent, notamment en lien avec un Britannique présenté par la police marocaine comme un «agent de renseignement». Le juge de la Cour d'appel de Casablanca a interrogé Omar Radi sur son rapport avec Clive Newell sans obtenir de réponses convaincantes. Omar Radi est également accusé d'«intelligence» avec un Belge dont l'identité a suscité des controverses, Arnaud Simons, avec qui il a eu des contacts en tant que «journaliste lorsqu'il travaillait à l'ambassade des Pays-Bas à Rabat». Omar Radi a été également poursuivi pour «viol». La plaignante a sans cesse dénoncé «l'instrumentalisation politique» de son affaire et a été victime d'une croisade en règle sur les réseaux sociaux, orchestrée par l'entourage de l'accusé, qui a divulgué des détails médicaux et intimes la concernant. Au Maroc, des défenseurs des droits humains, des intellectuels et des politiques ont réclamé que cette affaire soit à l'abri de toute ingérence étrangère et que soit respectée l'indépendance de la justice.