Le procès de Omar Radi, en détention préventive depuis fin juillet pour des accusations de viol et d'espionnage, a repris mardi à Casablanca. Lors de la 4e audience du procès de Omar Radi/Imad Stitou, qui a duré plus de six heures, la défense des accusés a présenté ses «argumentaire de forme» ainsi que ses «demandes préliminaires» et ce, conformément aux dispositions de l'article 323 du Code de procédure pénale, indique un communiqué de la défense de Hafsa Boutahar qui accuse Omar Radi de viol. Les avocats de Omar Radi et de Imad Stitou ont évoqué des «interrogatoires répétitifs» mais aussi la «détention "arbitraire"» de leur client, précise-t-on. En outre, la défense de Hafsa Boutahar a fait observer que toutes les conditions ont été réunies pour garantir un procès équitable. Elle a également regretté que la défense des accusés ait porté atteinte à la vie privée de la victime. L'enquête pour viol a été ouverte en juillet 2020 après la plainte de Hafsa Boutahar, confrontée à d'incessantes intimidations depuis le déclenchement de l'affaire. Imad Stitou est jugé en même temps qu'Omar Radi, son ami, pour participation au viol. Il a comparu lui aussi ce mardi devant le juge.