Ahmed Zaïdi, chef du groupe parlementaire de l'USFP, estime que son parti doit impérativement réussir le second round de son huitième congrès, en appelant les 1.365 congressistes attendus à tirer des leçons de l'échec du premier round. ALM : Comment se déroulent les préparatifs du deuxième round de votre congrès ? Ahmed Zaïdi : Lors de notre dernière réunion, nous nous sommes tous mis d'accord sur la date du congrès. Le congrès aura lieu du 7 au 9 novembre prochain. S'agissant du mode de scrutin qui sera appliqué, les dirigeants du parti ont opté pour l'élection du Premier secrétaire du parti d'une manière directe par les congressistes. Ainsi, le candidat qui aura le plus grand nombre de voix sera automatiquement élu premier secrétaire du parti. Nous avons également opté pour garder l'esprit de la liste. Cet accord met un terme à la polémique qui a éclaté au sujet du scrutin de liste. Quant aux membres du bureau politique, ils seront également élus par voie directe par les congressistes. Ce qui compte actuellement, c'est l'élection du bureau politique et le premier secrétaire du parti. En ce qui concerne les problèmes organisationnels, ils seront réglés par la suite. Y a-t-il des noms déjà établis pour le poste de premier secrétaire du parti ? Quel est donc le candidat favori pour ce poste ? En ce qui est les noms, les mêmes qui se sont présentés lors du premier round gardent leur candidature, à savoir Abdelouahed Radi, Habib Malki et Fathallah Oualalou. Peut-être que de nouveaux noms s'ajouteront à cette liste. Les congressistes de novembre doivent par ailleurs exclure l'idée de l'échec. Les 1.365 congressistes doivent se mettre dans la tête que nous sommes condamnés à réussir. Nous avons tous tiré des leçons du premier échec. Je reste confiant quant à la réussite de la deuxième manche de notre congrès. Ceux qui ont causé l'échec du premier tour du huitième congrès à la mi-juin 2008, je crois qu'ils ont à présent tiré des leçons. C'est vrai qu'il y aura toujours des divergences au sein de l'USFP, mais tout va se régler par le dialogue. Le bloc de gauche tarde à voir le jour à cause justement de la situation difficile que traverse votre parti. Comment prévoyez-vous la réussite de ce pôle ? Assurément, nous attendons avec ferveur la création du bloc de gauche. Nous espérons que ce bloc apportera des réponses adéquates aux problèmes qui se présentent. C'est un projet en mode veille. Nous devons réunir nos forces d'une manière raisonnable et claire, tout en prenant en considération les changements que connaît la vie politique nationale. Je crois qu'après la tenue du prochain congrès, nous serons capables de relever les défis qui se présentent à notre formation politique.