Ses camarades l'ont rejoint et l'ont violée à tour de rôle. Ils l'ont même photographiée par leurs téléphones portables et publié les photos sur Facebook. Nous sommes dans la municipalité de Médiouna relevant de la province portant le même nom, située dans la région de Casablanca-Settat. Une plainte faisant état qu'une adolescente a disparu a été portée par une famille auprès des éléments de la gendarmerie royale de la région. Serait-ce juste une fugue comme cela s'est vérifié à plusieurs reprises dans des cas pareils ? Les parents de la fille mineure rejettent en bloc cette éventualité. Toutefois, pour les enquêteurs de la gendarmerie royale qui ont déjà entamé les investigations nécessaires, toutes les hypothèses doivent être envisagées. Entre-temps, les plaignants sont retournés chez les gendarmes de Médiouna. Il semble qu'ils aient du nouveau à propos de la disparition de leur fille. Effectivement, ils ont vu ses photos, en compagnie de quelques jeunes hommes, publiées sur Facebook. Approfondissant les investigations, les enquêteurs sont arrivés à identifier les personnes qui étaient sur les photos en compagnie de l'adolescente. Il s'agit de jeunes maçons qui travaillent dans un chantier de construction sis à un lotissement résidentiel à Médiouna. Sans perdre la moindre minute, les gendarmes se dépêchent sur le chantier de construction. En effectuant une descente, ils y trouvent l'adolescente en compagnie de deux jeunes hommes. Ils les arrêtent. Auditionnée par les enquêteurs, l'adolescente a affirmé qu'elle a été kidnappée par l'un des deux maçons qui l'a conduite, sous la menace d'un couteau, vers le chantier de construction. Ses camarades l'ont rejoint et l'ont violée à tour de rôle. Ils l'ont même photographiée par leurs téléphones portables et publié les photos sur Facebook. Les deux jeunes mis en cause arrêtés ont avoué leur crime tout en révélant aux enquêteurs les identités de leurs complices qui sont, actuellement, en état de fuite. Après leur interrogatoire, ils ont été traduits devant le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca tandis que leurs complices sont activement recherchés.