Un appel d'offres lancé par l'Andzoa pour l'organisation de sessions de formation Une étude engagée par l'Andzoa a confirmé la nécessité de structurer territorialement l'aire géographique de l'arganeraie en périmètres de production homogènes sur les plans social et technique. L'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA) organisera prochainement des sessions de formation au profit des membres des organisations professionnelles porteurs des projets d'arganiculture dans le cadre du projet de développement de l'arganiculture dans les zones vulnérables (DARED). Dans les détails, une étude engagée par l'Andzoa a confirmé la nécessité de structurer territorialement l'aire géographique de l'arganeraie en périmètres de production homogènes sur les plans social et technique. Ladite étude a suggéré de mettre en place des modèles d'organisation des ayants droit à créer par périmètre ainsi que la formule de leur fédération en des GIE, tout en s'assurant de la viabilité technique, financière et économique de ces nouvelles institutions. C'est dans cette optique que s'inscrit l'appel d'offres lancé récemment par l'Andzoa pour l'organisation de sessions de formation qui visent la structuration des acteurs opérant dans l'amont de la filière de l'arganier et ce à travers l'accompagnement de l'organisation professionnelle des ayants droit ainsi que la gestion des vergers de l'arganier. L'accompagnement prévu dans le cadre ce projet sera axé sur l'assistance technique, l'amélioration des connaissances (statistiques et socio-économiques) concernant la filière et l'organisation professionnelle. Dans ce sens, ladite formation portera sur l'organisation professionnelle de l'amont de la filière d'argane, la conduite technique de l'arganiculture, et des plantes aromatiques et médicinales, et la gestion des conflits et médiation sociale. Celle-ci se déroulera dans les provinces d'Essaouira, Sidi Ifni, Tiznit, Chtouka Ait Baha, Guelmim, et Taroudant. Pour rappel, l'objectif global du projet Dared est de renforcer la résilience des communautés rurales et de la réserve de biosphère arganeraie face au changement climatique. Ledit projet vise à mettre en place les vergers modernes de l'arganier (l'arganiculture), l'appui aux initiatives de préservation de l'écosystème arganier, le renforcement des capacités, la gestion des connaissances, la promotion de la recherche et la construction d'un environnement institutionnel et organisationnel innovant favorable à cet effet. Le projet contribuera également à améliorer la fertilité des sols et à en accroître la séquestration du carbone par la production de biomasse. Il améliorera directement les conditions de vie de la population locale, et en particulier des femmes, cela permettra de soulager la pression anthropique sur la forêt naturelle de l'arganier tout en améliorant la production et la productivité des arbres. Ce projet permettra également d'adopter un système de culture qui utilise l'eau d'une manière plus efficiente. Il contribuera aussi à atténuer les impacts négatifs liés aux inondations et la protection des vies humaines dans un environnement marqué par le changement climatique. Ce dernier prévoit la plantation de 10.000 ha de vergers d'arganier avec des plantations intercalaires de plantes aromatiques et médicinales (PAM) sur 2.000 hectares. Ces activités principales sont appuyées par plusieurs actions et activités de soutien, dont notamment la conservation des sols, la collecte des eaux pluviales, l'appui aux ayants droit, agriculteurs et organisations professionnelles des producteurs du fruit d'argane pour la cogestion des forêts naturelles, le renforcement des capacités des acteurs, le partage des connaissances et la promotion de la recherche.