Le conseil national du parti de Mahjoubi Ahardane s'est réuni, samedi dernier à Fès, pour réélire son comité exécutif. Deux objectifs: écarter les trublions et se réconcilier avec la capitale spirituelle du Maroc. Le Conseil national du Mouvement national populaire (MNP) a tenu, samedi à Fès, son assemblée nationale ordinaire sous la présidence de son secrétaire général, Mahjoubi Ahardane, consacrée essentiellement à la présentation des grandes lignes de l'action politique du parti et au renouvellement des membres du comité central. Cette réunion intervient quelques semaines après la publication d'un article sur les colonnes d'un quotidien national, où des responsables du MNP, sous couvert de l'anonymat, bien évidemment, ont sévèrement critiqué la gestion de leur parti par l'Amghar, Mahjoubi Ahardane. Celui-ci ayant soupçonné certains membres du comité central du parti a rapidement réuni un conseil de discipline qui s'est soldé par la condamnation de "X". "Car les personnes soupçonnées d'être derrière l'article ont catégoriquement nié leur responsabilité", a déclaré Fatima Moustaghfir, députée du MNP et rapporteur de la commission de discipline. En avocate qui se respecte, Moustaghfir a assuré qu'en l'absence de preuves irréfutables, nous ne pouvons accuser personne". Par ailleurs, la réunion du samedi dernier du conseil national a été l'occasion pour le parti d'Ahardane de se réconcilier avec la ville de Fès. A cet effet, l'Amghar a rappelé son incarcération, aux côtés du Dr. El Khatib à la prison d'Aïn Kadous. C'est lors de cet emprisonnement dans la capitale spirituelle du Royaume que les deux hommes ont décidé de créer le Mouvement populaire constitutionnel et démocratique (MPCD) et de militer contre le parti unique et, partant contre le parti de l'Istiqlal.