La fantasia prend des couleurs La fantasia est une exposition qui rassemble le travail de trois artistes-photographes sur le thème de la fantasia. La fantasia, pratique très ancienne au Maroc, n'est pas moins liée au nom d'Eugène Delacroix. Il semblerait que la première fois que les Européens ont utilisé ce mot, c'est suite au passage de Delacroix au Maroc (1832) qui décrit dans ses carnets de voyage, des scènes de fantasia à Sidi Kacem et à Ksar El Kébir et qui a peint des toiles historiques sur ce thème. La fantasia a toujours été objet de fierté des tribus, et les apparats des chevaux et des cavaliers (et cavalières aujourd'hui) rivalisent d'élégance et de savoir-faire artisanal. La fantasia est un moment fantastique, «fantasmique» qui coupe le souffle aux petits et grands et qui a de tout temps séduit de nombreux artistes. Jusqu'au 4 avril à la galerie Fan-Dok à Rabat «Quand Alliocha est là, les souris dansent» est une poésie urbaine avec Alliocha Madeuf Slam, Karim Maimoun à la basse, Harun Bayraktar guitare. Cette poésie relate l'histoire d'Alliocha. Petit frère de rappeur et fils de clown, Alliocha baigne dans la musique et dans le spectacle depuis son plus jeune âge. Après 10 ans de pratique théâtrale, plusieurs pièces jouées dont une co-écrite, il décide de se consacrer à l'écriture, et notamment à la poésie urbaine. Il anime des scènes Slam, d'abord dans le sud de la France, puis à Paris, avec des artistes reconnus comme Camille, Rouda… Grand Corps Malade. Un jeune talent à découvrir et à suivre, en ouverture du 6ème Printemps de la poésie de Marrakech. Samedi 14 mars à 20h à l'Institut français de Marrakech Dans le cadre des séries d'expositions programmées par l'Institut français de Casablanca pour «Mémoire d'aéropostale», l'Institut organise une exposition qui retrace l'histoire de l'Aéropostale et son intime relation avec le Maroc à travers une collection de timbres dont Poste Maroc prolonge la mémoire depuis le début du siècle dernier. Cette exposition de la Poste Marocaine est conçue par le Musée national de Barib Al-Maghrib. Vendredi 13 mars à l'Institut français de Casablanca «Hauteurs» est une exposition de l'artiste-peintre Bouchäib Habbouli. Cet artiste a avec sa démarche particulière fait partie des peintres marocains discrets mais incontournables. Il travaille à son rythme, dans la petite ville d'Azzemour, loin des tumultes des grandes capitales du pays, et revient régulièrement pour nous montrer ses derniers tourments, ses dernières peintures. Habbouli se singularise par une présence discrète, un regard marginal et des positions bien tranchées. Du bistre, au brou de noix, à l`encre de Chine, il ne cesse de brouiller les frontières, d'interroger les genres et les matériaux considères par grand nombre de ses pairs comme «forme déchue de la peinture», mineurs, pauvres, sans intérêt esthétique. Jusqu'au 28 mars à la galerie de l`Institut Cervantès de Casablanca Qu'est-ce que les «Caprices de Goya» ??? C'est la question à laquelle répond une exposition à Marrakech. Les Caprices de Goya est un recueil regroupant quelque 80 gravures satiriques, au travers desquelles l'artiste espagnol a dépeint à l'époque les maux de l'humanité et les vices de la société. Commencée en 1792, après sa maladie et sa surdité, parait la série des «Caprices» (Los Caprichos), un recueil dans lequel Goya critique la classe politique, sociale et religieuse et adopte le genre de la caricature, caustique mais moralisatrice. Jusqu'au 13 mars au Palais Badi à Marrakech Soirée avec DJ Nick Waters La ville ocre accueille la nouvelle saison printanière sous les sons des platines du DJ Nick Waters, co-fondateur du concept «Horny Flavour» et DJ producteur en plein ascension, dernier track «No Sleep» a déjà été remixé par de nombreux Dj's de renommée. Ses soirées à Dubaï, Bruxelles, Paris, ou encore Porto Vecchio ont en fait un des Dj's référence de la scène House de cette année. Samedi 7 mars au Pacha à Marrakech