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La PME minière face aux monopoles
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 02 - 09 - 2003

En dépit des difficultés rencontrées par les opérateurs du secteur minier, les permis d'exploitation continuent de faire l'objet d'une demande accrue. Le nombre de permis en vigueur au terme de l'année 2002 a été de 2939.
Les petites et moyennes entreprises qui avaient participé à hauteur de 1,7 % dans la production totale du secteur minier en 2001 ont vu leur part se renforcer. Elle est passée à 2,2 % en 2002. Cette part est de 39,4 % lorsqu'on ne considère pas l'activité des phosphates contre 31,3 % un an plus tôt. La part des exportations dans le chiffre d'affaires de ces PME est passée de 36,7 % en 2001 à 33,3 % en 2002. « Ce type d'entreprises s'intéresse de plus en plus aux activités de production de fer, de l'anthracite, des argiles smectiques, du Ghassoul, du Talc, du Pyrophile et de Celestine où leur taux de participation à la production est de 100 %. Il est dominant dans la production de la Barytine et du Bentonite avec un pourcentage supérieur à 60% », renseigne le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) dans son bilan 2002.
En dépit de toutes les difficultés rencontrées par les opérateurs du secteur suite notamment à la morosité du marché et à la faiblesse des cours des produits miniers, les permis miniers continuent de faire l'objet d'une demande accrue de la part des professionnels. Selon les données disponibles relatives à l'année 2001, le nombre de permis en vigueur au terme de cette année a été de 2939. Il est en augmentation de 9 % par rapport à 2000, correspondant à une superficie de 42194 km2 soit 6 % de la superficie totale du Maroc. Ces titres sont répartis entre 694 opérateurs dont un organisme public (l'actuel ONHYM), 125 sociétés et 568 opérateurs individuels. Un des nombreux exemples du développement du secteur artisanal des mines est servi par la Centrale d'Achat et de Développement de la zone minière de Tafilalet et Figuig appelée vocablement « CADETAF ». Cette zone doit sa création au Dahir n°1-60-019 du 1er décembre 1960. Elle a été exploitée par des artisans suivant les moyens de chacun et suivant les minéralisations que chacun d'eux maintenait entre ses mains par autorisation donnée par la centrale.
La CADETAF marchait très bien quand les cours des métaux étaient très bons et les dépenses moindres, elle a toujours opté pour une gestion quotidienne, afin de garder l'unification des artisans, or dans les mines en général il y a des périodes de vaches grasses et de vaches maigres suivant le marché international des métaux. Les artisans ont beaucoup contribué à la non-constitution d'un fonds d'appoint que la CADETAF pouvait utiliser pendant la période de vaches maigres. Ils ont également voulu écarter la CADETAF qui leur apportait assistance et coordination parce qu'ils voulaient tout gagner, ce qui leur a fait perdre la notion de coopération.
Ils ont essayé de traiter directement avec d'autres artisans qui ont un peu d'argent, mais qui n'ont pas de notions, eux-aussi, de coopération et de planification. Actuellement, un marasme prive un ensemble d'opérateurs de ce patrimoine, les artisans en tête. « S'ils reviennent à la raison, le pays en augmentant son volume d'exploitation de minerai, le maintien de la CADETAF et l'emploi de la main-d'œuvre. Le domaine minier de la CADETAF est riche en substance minérales de toute catégorie et qui pourrait avoir un impact important sur la production minière marocaine », souhaite à un opérateur.
L'exploitation de la zone minière de Tafilalet se fait par les artisans qui financent eux-mêmes la production jusqu'aux fours de grillage. La calamine et la calamine enrichie (entrant principalement dans la production du Talc) sont le principal minerai exploité.
L'acheteur doit terminer l'opération à son compte jusqu'à l'exportation du minerai enrichi. Afin d'améliorer la productivité, les artisans doivent contribuer proportionnellement, en fonction de leur production à la création d'une caisse de réserve gérée par eux-mêmes et la CADETAF pour développer l'activité minière de la région, et moderniser progressivement l'exploitation. Toutefois, faire face aux monopoles reste une autre donne sur laquelle les autorités de tutelles du secteur seront amenées à se pencher.
L'acteur minier par excellence au pays n'est autre que le premier holding national ONA. Un monopole de fait est ainsi décrié. L'éclosion d'un secteur minier privé, performant surtout par ses PME, en dépend. L'approvisionnement est le mot clef !


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