A une dizaine de kilomètres au nord de la ville d'Agadir, la commune rurale d'Aourir se noie dans une multitude d'infractions flagrantes. Dans le quartier Tamraght, relevant de cette contrée balnéaire, on relèvera la prolifération du commerce d'alcool destiné aux mineurs, diligenté par des résidents européens, en particulier d'origine française, en plus du tapage nocturne aux maisons d'hôtes avoisinantes. D'autre part, on déplorera l'anarchie qui prévaut au niveau des constructions insalubres, au coeur des sites réservés aux parkings, aux espaces verts… A ce propos, il est à regretter également l'obstination de certaines personnes inciviques qui persistent à obstruer le lit de l'oued Tamraght par des délais du projet de la station Taghazout. Dans un autre registre, on s'interroge aussi sur les moyens dont on use pour pouvoir procéder aux abonnements à l'alimentation en eau potable et en électricité, sachant que les habitations sont non réglementaires, relevant de la fameuse période du 20 février, notamment les zone non édifécondées, à savoir douar Oubaha, haut AdouazSkouti, haut TissaoudineOufelka, Binna… Il convient également de constater que des autorisations seraient délivrées par l'agence urbaine et les services de la Wilaya à douar Oubaha, zone sismique, près de la maison Talmat et Zemmour…Toutes ces actions entachées d'irrégularités s'opèrent au grand jour, ce qui plonge toute la commune dans un désordre fâcheux, d'autant plus que la commune se situe aux alentours de la station balnéaire de Taghazout en pleine construction. Il va donc falloir s'y pencher sérieusement pour que le bon déroulement des lieux soit respecté.