La zone de Tamaouanza, Aourir et Tamraght auront vécu, depuis jeudi dernier, des moments de haute tension. Les incidents de cette région mouvementée ont tout d'abord débuté, comme on l'a précédemment signalé, par la démolition à l'aube, d'une multitude de locaux de commerce et d'entrepôts, appartenant à des conseillers communaux, jouxtant le cimetière de Tamraght, à quelques kilomètres de la fameuse plage de Taghazout. A priori, cette opération exécutée de pied ferme par les forces de l'ordre avait suscité un soulèvement massif des citoyens, estimant que les gendarmes s'évertuaient à porter préjudice aux âmes sacrées des tombes. Les accrochages ont généré des blessés de part et d'autre et causé une grosse émeute parmi les manifestants qui lancèrent à bout portant divers projectiles, incendièrent les pneus et obstruèrent la route nationale menant à Essaouira. Dans le même sillage, les destructions se rabattirent, ensuite, sur les domaines maritimes occupés, du côté de l'embouchure de l'oued d'Aourir où des notables et des commis de l'Etat s'y sont impliqués, notamment un commandant de la protection civile, une architecte très connue dans les parages ainsi que le président de la commune rurale d'Aourir. Les démolitions se poursuivirent à brides abattues, en présence du Wali de la région Souss Massa Drâa qui supervisait de près les développements de ces mesures rédhibitoires. Une cinquantaine de maisons et d'immeubles a donc été réduite en décombres dont l'une a coûté malheureusement la vie d'un machiniste de l'engin enseveli sous les affaissements des détritus en gros volume. Les accrocs entre les services d'ordre et les populations déchainées ont occasionné, outre les blessés graves transportés à l'hôpital, des arrestations dont pas moins de 26 agresseurs devraient comparaitre, hier lundi, devant le procureur à la cour de première instance à Agadir. Par ailleurs, on croit bien savoir que le Caid d'Aourir a été promu et affecté au siège de la wilaya avec une nouvelle fonction. Le responsable promu fut remplacé ipso facto par le Caid de l'arrondissement de la SONABA. Le processus rocambolesque de la commune d'Aourir poursuivra, sans aucun doute, son chemin à terme, car il semble que les autorités sont bien engagées à frapper fort, d'autant plus que les infractions urbanistiques fusent de toutes parts, assénant à cette zone à caractère « touristique » des coups préjudiciables. L'image du lycée qualifiant Aourir, le seul dans la commune, qui se retrouve bien cerné par les constructions de toutes parts, au point de bloquer pratiquement tous les accès. uanza, Aourir et Tamraght auront vécu, depuis jeudi dernier, des moments de haute tension. Les incidents de cette région mouvementée ont tout d'abord débuté, comme on l'a précédemment signalé, par la démolition à l'aube, d'une multitude de locaux de commerce et d'entrepôts, appartenant à des conseillers communaux, jouxtant le cimetière de Tamraght, à quelques kilomètres de la fameuse plage de Taghazout. A priori, cette opération exécutée de pied ferme par les forces de l'ordre avait suscité un soulèvement massif des citoyens, estimant que les gendarmes s'évertuaient à porter préjudice aux âmes sacrées des tombes. Les accrochages ont généré des blessés de part et d'autre et causé une grosse émeute parmi les manifestants qui lancèrent à bout portant divers projectiles, incendièrent les pneus et obstruèrent la route nationale menant à Essaouira. Dans le même sillage, les destructions se rabattirent, ensuite, sur les domaines maritimes occupés, du côté de l'embouchure de l'oued d'Aourir où des notables et des commis de l'Etat s'y sont impliqués, notamment un commandant de la protection civile, une architecte très connue dans les parages ainsi que le président de la commune rurale d'Aourir. Les démolitions se poursuivirent à brides abattues, en présence du Wali de la région Souss Massa Drâa qui supervisait de près les développements de ces mesures rédhibitoires. Une cinquantaine de maisons et d'immeubles a donc été réduite en décombres dont l'une a coûté malheureusement la vie d'un machiniste de l'engin enseveli sous les affaissements des détritus en gros volume. Les accrocs entre les services d'ordre et les populations déchainées ont occasionné, outre les blessés graves transportés à l'hôpital, des arrestations dont pas moins de 26 agresseurs devraient comparaitre, hier lundi, devant le procureur à la cour de première instance à Agadir. Par ailleurs, on croit bien savoir que le Caid d'Aourir a été promu et affecté au siège de la wilaya avec une nouvelle fonction. Le responsable promu fut remplacé ipso facto par le Caid de l'arrondissement de la SONABA. Le processus rocambolesque de la commune d'Aourir poursuivra, sans aucun doute, son chemin à terme, car il semble que les autorités sont bien engagées à frapper fort, d'autant plus que les infractions urbanistiques fusent de toutes parts, assénant à cette zone à caractère « touristique » des coups préjudiciables. L'image du lycée qualifiant Aourir, le seul dans la commune, qui se retrouve bien cerné par les constructions de toutes parts, au point de bloquer pratiquement tous les accès. Pour parvenir à cet établissement scolaire, il faudrait endurer toutes les peines du monde à cause des constructions illégales hybrides et enchevêtrées, en plus des marécages issus des évacuations ménagères en l'absence des conduites d'assainissement, de dallages dans les ruelles et de la pénombre qui y règne par manque d'éclairage public. Il est donc bien évident que les Autorités s'assument non sans dégâts, puisque les responsables de la commune, en particulier, le président, versent dans la complaisance et l'incivisme. Pis encore, les conseillers communaux dont l'un d'eux est toujours en fuite depuis ces dernières détentions, sont les premiers à transgresser les lois en vigueur et à mettre la main sur le domaine public et maritime. La besogne n'est pas de tout repos car l'imposition du respect des normes urbanistiques sera confrontée, à chaque fois, aux lobbys du foncier dont les instigateurs sont des personnes influentes de la haute sphère de l'Etat. Les sites balnéaires convoités de Tamraght, Tamaouanza et Aourir sont trop attractifs pour s'en passer très facilement. Ils sont tellement beaux qu'ils tentent tous les malfrats véreux qui se lancent dans les constructions illicites et non autorisées.