Environ 500 jeunes, représentant les différentes régions du Royaume, prendront part aux travaux de l'Université d'été de la jeunesse socialiste qui démarrent ce jeudi au centre international d'estivage du ministère de la jeunesse et des sports à Bouznika. L'ouverture des travaux de cette manifestation de jeunes de la jeunesse socialiste, qui se poursuivra jusqu'au 12 septembre, sera marquée par une intervention du secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah qui était président de cette instance socialiste. La séance d'ouverture sera également ponctuée par une allocution du ministre de la jeunesse et des sports Moncef Belkhayat. Placée sous le signe «La jeunesse, force de changement», l'université d'été a pour objectif de «mettre en exergue l'importance de l'action politique et aussi la participation des jeunes marocains au processus électoral », indique Driss Redouani, secrétaire général de la jeunesse socialiste. «Par l'organisation d'un tel événement, nous voulons également faire face à tous les discours absurdes et nihilistes voulant décrédibiliser l'opération politique ». Bref, l'université d'été, et conformément à la stratégie du PPS, s'inscrit dans le cadre d'un plan de formation dédié aux jeunes afin de les sensibiliser aux valeurs de la démocratie, et aux vertus du dialogue… entre autres», souligne le numéro 1 de la jeunesse socialiste. «Malheureusement, la formation demeure le parent pauvre de plusieurs partis politiques», ajoute-t-il, tout en précisant que la présence des jeunes au sein des instances de certains organes politiques demeure très faible et ne correspond nullement à leur poids réel». Pis, «d'autres organisations de jeunesse partisanes n'ont aucun rôle déterminant dans la vie politique de leurs partis », déplore notre interlocuteur. Et de préciser «que le renouvellement des élites constitue une condition sine qua non pour tout véritable changement qui se veut démocratique». Notons par ailleurs que l'université d'été sera animée par une pléiade de chercheurs, professeurs universitaires et acteurs politiques, tels Abdelahed El Fassi, Mohamed Chiguer, Khalid Naciri, Salem Latafi…Les débats seront ainsi axés sur plusieurs thèmes et organisés en ateliers de travail. A titre d'exemple, vendredi 9 septembre, Ahmed Kajji débattra de « La question de la représentation politique des jeunes entre le discours et la pratique ». Par la suite, Abdessamad Ezzamzmi abordera la problématique de «La décentralisation et la déconcentration et les enjeux de la régionalisation avancée ». Amine Sbihi, Mohamed El Khoukhchani et Anas Doukkakkali traiteront dans leurs interventions respectivement « la loi sur les partis politiques», «la participation aux élections» et «le Code électoral et les modes de scrutins» et ce le samedi 10 septembre à partir de 9h00. Rappelons que la jeunesse marocaine qui se trouve au cœur des réformes politiques n'a cessé de revendiquer une véritable participation au champ politique et l'accès aux instances dirigeantes des partis.