Le gouverneur de la province de Zagora, Abdelghani Samoudi, a affirmé mercredi que la situation hydrique dans certaines zones est «très préoccupante», lors d'une rencontre de communication à Zagora avec les élus locaux et les représentants de la société civile. Le problème rencontré au niveau de la province est lié à la raréfaction des ressources hydriques au niveau de ce territoire, a complété Charafat Afailal, la secrétaire d'Etat chargée de l'Eau. Dans son exposé, le directeur de l'Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Drâa, Mhamed El Feskaoui, a quant à lui souligné que la province de Zagora dispose d'un potentiel hydrique important évalué à près de 400 millions m3, dont 300 millions m3 d'eau de surface et 100 millions m3 d'eau souterraine répartis sur huit nappes phréatiques. Il a également indiqué que ce potentiel est utilisé pour l'irrigation de 30 000 hectares, l'approvisionnement en eau potable de 307 000 habitants de la province en plus de 20 établissements touristiques. Ce potentiel est réparti de manière inégale sur l'ensemble du territoire de la province, et la qualité de l'eau varie aussi selon les nappes phréatiques, a-t-il ajouté. Une situation qui explique la mise en place d'une station de déminéralisation pour améliorer à court terme la qualité de l'eau pour la population, et la réalisation à long terme d'une adduction régionale à partir du barrage d'Agdez, actuellement en cours.