Le ministre algérien des Affaires étrangères a écarté «toute évolution» dans les relations tendues entre son pays et l'Espagne. «Les causes ayant conduit à la détérioration de ces relations, sont toujours en vigueur», a souligné Ahmed Attaf en réponse à une question sur ce sujet lors du point de presse qu'il animé mardi à Alger. Le chef de la diplomatie fait référence au soutien, en mars 2022, du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, au plan marocain d'autonomie au Sahara occidental. Les médias algériens se félicitent de la décision du roi Felipe VI de désigner le chef du Parti populaire, Alberto Núñez Feijóo, pour former un nouveau gouvernement afin qu'il honore ses promesses électorales afin de «revenir à l'équilibre entre l'Algérie, le peuple sahraoui et le Maroc». Le Polisario souhaite aussi que Feijóo annule la décision de Pedro Sanchez. Pour rappel, en septembre 2022, le président algérien avait prédit une évolution de la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara. «L'Espagne a commencé à revenir à la décision européenne sur le dossier du Sahara occidental», avait déclaré Abdelmadjid Tebboune. Un an après, elle n'a toujours pas bougé.