Le RNI a répondu à la lettre du bureau politique du PPS adressée, jeudi soir, au chef du gouvernement. S'inscrivant en faux face les critiques formulées par les camarades de Nabil Benabdellah «contre la gestion irresponsable» de l'exécutif Akhannouch de la crise de la flambée des prix, le parti de la Colombe a estimé que «l'opposition est une fonction constitutionnelle et une responsabilité nationale, et non un moyen de règlement de comptes personnels à des fins politiciennes étroites». Le RNI affirme que le discours de la «diabolisation» des adversaires «ne fait plus recette sur le plan politique (...) En témoignent les revers subis par ses auteurs lors des échéances électorales». La première force politique à la Chambre des représentants a qualifié, par ailleurs, la lettre du PPS d'«hérésie». Le RNI a tenu à renvoyer la responsabilité des «problèmes structurels» auxquels fait face le gouvernement Akhannouch à «l'héritage négatif dans nombre de secteurs». Et de citer particulièrement «la gestion des effets structurels de la sécheresse et de la rareté des précipitations». Un département que le PPS avait dirigé entre 2013 à 2017, sous les cabinets Benkirane et El Othmani.