Le Maroc, référence en matière de gestion du stress hydrique, entend partager son expertise et s'inspirer des initiatives internationales. Suivez La Vie éco sur Telegram Le parlement marocain prend part, ce mercredi 5 février et jeudi 6 février à Paris, à une réunion du Réseau parlementaire mondial de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en vue d'échanger sur les meilleures pratiques législatives tout en mettant en avant les avancées du Royaume dans différents domaines. Pour l'institution législative nationale, « cette rencontre avec les parlements du monde est une occasion pour échanger, dialoguer et coopérer, mais aussi une opportunité pour montrer les avancées réalisées par le Maroc dans différents domaines », a affirmé le député Abdelmajid Fassi Fihri, vice-président de la Chambre des représentants qui prend part à cette réunion. « L'OCDE s'occupe de faire des recherches et des propositions sur différentes thématiques mais ce sont finalement les parlements qui peuvent concrétiser les réformes, d'où l'importance de l'aspect législatif» de ce conclave, a-t-il relevé. M. Fassi Fihri, qui est intervenu lors d'une session consacrée aux changements climatiques, a souligné l'importance de mettre en exergue à cette occasion les efforts et l'action volontariste du Maroc pour faire face notamment au stress hydrique, comme en témoignent les différents projets initiés en la matière, citant, entre autres, les stations de dessalement de l'eau de mer. Pour le député marocain, il est important de parler de ces projets qui font aujourd'hui du Royaume « une référence » dans la lutte contre le changement climatique au sein d'une institution internationale comme l'OCDE avec tous les parlements du monde. Outre la question climatique, le député cite d'autres thématiques qui seront au centre de la participation du Maroc lors de cette réunion, notamment celles ayant trait au développement. Il s'agit de mettre la lumière à ce niveau sur « les différentes actions menées pour favoriser le développement au Maroc, y compris les mesures sociales prises par le gouvernement», a-t-il souligné. Et de conclure que « nous sommes là aussi pour écouter ce qui se fait ailleurs. C'est un échange qui doit être constructif ». Le Réseau parlementaire mondial de l'OCDE rassemble des législateurs nationaux, supranationaux et régionaux afin de favoriser la collaboration et le dialogue à plusieurs niveaux. Créé en 2011, il se veut un lieu d'apprentissage législatif pour les législateurs et les fonctionnaires parlementaires. Sa structure flexible permet aux parlementaires de confronter leurs expériences, de recenser les bonnes pratiques et de favoriser la coopération internationale en matière législative.