Le Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants (CMW) a salué, lundi, la politique migratoire ouverte du Royaume du Maroc, dans un communiqué annonçant la fin de sa visite dans le pays. Une délégation du CMW composée de sept experts des droits de l'Homme s'est rendue au Maroc du 10 au 13 mai, rappelle la même source. La délégation a rencontré les présidents des deux chambres du Parlement, des hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, ainsi que les commissions nationales et régionales du Conseil national des droits de l'Homme. Ses membres ont également eu des discussions avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Observatoire des migrations de l'Union africaine et des organisations de la société civile. Ainsi, le Comité a salué, en particulier, l'opération de régularisation massive de plus de 50 000 migrants en situation irrégulière, décidée par le roi Mohammed VI en 2017. Il a aussi encouragé le Maroc à régulariser les travailleurs migrants qui sont temporairement sans contrat valide, afin de s'assurer qu'ils ne seront pas laissés dans des situations irrégulières. Entre-temps, les experts ont appelé les autorités à réviser leur législation sur la migration pour se conformer aux normes internationales relatives aux droits humains et à respecter ces normes aux frontières. S'appuyant sur ses réunions avec diverses parties prenantes au Maroc, le Comité a annoncé avoir fait avancer la rédaction de l'Observation générale 6 afin de fournir des orientations aux Etats pour la mise en œuvre de leurs obligations en vertu de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. «Cette observation générale aidera également les Etats à mettre en œuvre leurs engagements contenus dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) afin de s'assurer qu'ils ne manquent pas aux obligations de la Convention et d'autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme», conclut-on.