Le Maroc présentera, les 10 et 11 septembre à Genève, son rapport initial en vertu de la convention sur la protection des travailleurs migrants et les membres de leurs familles, devant le Comité de l'ONU pour la protection des droits de cette catégorie. La délégation marocaine, qui présentera ce rapport et participera à un débat interactif avec le comité, sera conduite par le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, et le délégué interministériel aux droits de l'Homme, Mahjoub El Haiba. Un communiqué de la Délégation interministérielle indique que la présentation du rapport initial du Royaume s'inscrit dans le cadre de son interaction avec le système des Nations Unies des droits de l'Homme, et notamment les organes de traités. La convention fait partie des neuf instruments internationaux constituant le noyau dur de l'ensemble des conventions relatives aux droits de l'Homme adoptés de l'ONU et ratifiés par le Maroc. Le débat, qui aura lieu avec le comité au Palais Wilson à Genève, sera l'occasion pour la délégation marocaine de présenter les efforts déployés par le Royaume en matière de gestion des migrations et de promotion et protection des droits humains des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, aussi bien étrangers résidant au Maroc, que marocains résidant à l'étranger. Le communiqué rappelle que la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme avait organisé le 5 juillet, en collaboration avec le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), un séminaire régional sur "La gouvernance des migrations et Droits de l'Homme". Cet évènement a été organisé dans le cadre de la commémoration du dixième anniversaire de l'entrée en vigueur de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Le séminaire, qui a été marqué par la participation de plusieurs experts et universitaires venus de l'Europe, du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne, a permis de débattre des modalités de coopération inter-régionales et internationales et a constitué une opportunité de promouvoir l'interactivité avec les mécanismes onusiens de monitoring des droits des migrants en vue d'asseoir les bases d'une pratique de soumission régulière des rapports et de suivi des recommandations.