Le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a condamné mardi la poursuite des hostilités en Libye, réitérant l'appel à une trêve dans le pays. « Face à l'escalade continue de la violence en Libye, l'UE renouvelle son appel à une trêve comme l'a fait l'ONU à la veille du Ramadan », a souligné M. Borrell dans une déclaration, exigeant l'arrêt des combats qui « affectent avant tout les civils (…) et les exposent à de grands risques ». Le chef de la diplomatie de l'UE a exhorté toutes les parties s'étant engagées à conclure une trêve et un cessez-le-feu négocié à donner suite à ces engagements, insistant sur la nécessité de respecter le droit international humanitaire et de protéger les civils, y compris les migrants et les réfugiés, en permettant une livraison sûre, rapide et sans entraves de l'aide et des services humanitaires à toutes les personnes touchées. Selon M. Borrell, l'Union européenne reste déterminée à faire respecter l'embargo sur les armes imposé par l'ONU. Il a rappelé, dans ce sens, le lancement le 31 mars de l'opération « EUNAVFOR MED IRINI » qui vise à mettre en œuvre l'embargo sur les armes en Libye à l'aide de moyens aériens, satellites et maritimes. L'Union européenne appelle toutes les parties au conflit en Libye à « coopérer sans plus tarder », en vue de mettre en œuvre un cessez-le-feu durable, a ajouté le chef de la diplomatie de l'UE, réaffirmant l'attachement de l'Union à la souveraineté, à l'unité et à la stabilité de la Libye et au droit international.