Un atelier de lancement du projet vigilance et gestion intégrée du risque climatique en Afrique (ViGIRisC), a ouvert ses travaux jeudi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc. Initié par le Centre Africain des Applications Météorologiques pour le Développement (ACMAD), en collaboration avec la Commission économique pour l'Afrique (CEA), et la Banque Africaine de Développement (BAD), l'atelier s'appuiera sur la participation des Commissions économiques régionales (CER), des agences en charge de la réduction des risques naturels, des organisations internationales non gouvernementales opérant dans le domaine de l'adaptation et des systèmes d'alerte précoces, des centres climatiques régionaux, des services météorologiques et hydrologiques nationaux, de la communauté scientifique concernée par les questions du climat, ainsi que des partenaires techniques et financiers au développement. Cet atelier a pour objectifs de présenter les contours du projet "vigilance et gestion intégrée du risque climatique en Afrique" à l'ensemble des partenaires potentiels, de convenir des modalités de sa mise en oeuvre, notamment de son phasage, de mettre à jour le plan de travail et d'arrêter la structure de gouvernance. Cette rencontre se déroulera sur deux journées qui alterneront des présentations centrées sur les thématiques du projet, des études de cas illustrant l'usage et les bénéfices de systèmes d'alerte précoce, des sessions spécifiques pour discuter de l'approche pour recueillir les besoins des parties prenantes du projet et l'identification de l'existant en matière de systèmes d'alerte. Parallèlement, le premier comité de pilotage du projet se réunira pour adopter les recommandations en vue de la mise en oeuvre globale du projet. Cet atelier intervient au moment où de fortes incertitudes continuent de marquer la nature et l'ampleur futures de la variabilité climatique en Afrique. Il s'agit de s'organiser pour faire face à cette variabilité installée depuis longtemps dans les réalités africaines, mais dont l'intensification est porteuse d'impacts socio-économiques croissants et négatifs. Dans ce contexte, la vigilance doit occuper une place particulière. Elle doit conduire au développement de démarches proactives d'adaptation, par la mise en place de produits et services de vigilance. La démarche de vigilance doit aussi permettre de valoriser les acquis scientifiques les plus récents, issus de programmes de recherche en les intégrant dans le champ des applications. Le projet ViGIRisC est soutenu par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM), le ministère français des Affaires étrangères et européennes (MAEE), la BAD, l'UNECA, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), l'Agence Française de Développement (AFD), ainsi que d'autres bailleurs.