Les autorités marocaines ont critiqué, vendredi, le fait que Human Rights Watch (HRW) ait sous-estimé délibérément, dans son dernier rapport, les réalisations du Royaume en matière des droits de l'Homme et du processus des réformes structurantes s'y rapportant. Dans un communiqué de la délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH), parvenu vendredi à la MAP, les autorités marocaines ont constaté, à la lecture des différents documents distribués par l'ONG, jeudi lors d'une conférence à Rabat, "un paradoxe entre la déclaration expresse de l'organisation de sa satisfaction des conditions dans lesquelles se déroulent ses actions au Maroc, dans un climat de liberté, d'une part, et sa sous-estimation des efforts du Maroc en matière de protection des droits de l'homme". De plus, les autorités marocaines ont critiqué le contenu d'un communiqué HRW sur les droits de l'homme au Maroc avec un titre sous-estimant délibérément les réalisations du Maroc, en exprimant, à cet effet, le refus du Royaume de toute évaluation ou critiques basées sur des allégations. Selon les autorités, " autant le Maroc est ouvert pour recevoir toutes les observations et les critiques en matière des droits de l'Homme ou tout autre domaine, autant il refuse toute évaluation ou critiques basées sur des allégations de source unique, notamment les cas/parties concernées citées par le rapport de HRW", indique le communiqué. De plus, les autorités marocaines avaient déjà exprimé à HRW leur position quant au contenu de son rapport sur les droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en particulier, mais, certaines conclusions et recommandations, n'ont pas été prises en compte. Parmi ces recommandations, rappelle-t-on de même source, les autorités marocaines avaient invité ladite organisation à prévoir une rencontre de haut niveau à New York afin de clarifier davantage les méthodes d'interaction avec l'ONG, et garantir plus de transparence dans toute initiative de coopération, mais cet appel est resté sans suite. Les autorités marocaines affirment également que le large processus de réformes structurantes auxquelles le Maroc a souscrit, est un processus durable progressif, participatif et ouvert à tous les acteurs concernés y compris les ONG nationales et internationales. Ce processus, n'a enregistré aucune dégradation mais au contraire sa dynamique s'est accélérée suite à l'entrée en vigueur de la constitution de 2011, conclut le communiqué.