C'est demain que reprend au tribunal militaire de Rabat le procès des 24 personnes poursuivies suite aux évènements sanglants de Gdim Izik, en novembre 2010, qui ont coûté la vie à 10 membres des forces de l'ordre et un élément de la protection civile, outre 74 blessés, dont 4 civils. Le procès avait été entamé en début de mois et reporté à la demande des avocats de la défense pour qu'ils puissent approfondir l'étude des dossiers et faire appel à des témoins. Il est à rappeler que les 24 détenus sont poursuivis pour « constitution de bandes criminelles, violences sur les forces de l'ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres ». Certaines organisations droit-de-l'hommistes tentent, comme d'habitude, de politiser ce procès en voulant donner aux présumés coupables le statut de « prisonniers d'opinion ». Alors que les enregistrements vidéos réalisés par les forces de sécurité lors du démantèlement pacifique du camp de Gdim Izik montrent des actes qui n'ont rien à voir avec le militantisme politique. Egorger et lapider des agents des forces de l'ordre et uriner sur leurs dépouilles demeurent, jusqu'à preuve du contraire, des comportements barbares et inhumains normalement condamnés par ce genre d'organisations. Toujours est-il que la présence de ces ONG au tribunal militaire de Rabat semble avoir donné un sentiment d'impunité aux personnes poursuivies, qui se sont mises à scander des slogans séparatistes dans le box des accusés et, sans vergogne, insulter les familles des victimes venues assister au procès. Ces dernières se sont constituées en association, la « Coordination des familles et amis des victimes des évènements de Gdim Izik », la COFAV, et réclament justice pour leurs parents sauvagement assassinés. La loi veut qu'on ne commente pas un procès en cours avant que la justice ne se soit prononcée. Aussi, il n'est question dans le présent article que de l'arrogance dont ont fait preuve les personnes poursuivies dans la salle du tribunal militaire quand elles se sont mises à insulter les familles des victimes entre deux slogans séparatistes. Les ONG « droit-de-l'hommistes » se sont-elles jamais interrogées sur le faux sentiment d'impunité que peuvent procurer certaines d'entre elles, involontairement ou sciemment, aux personnes poursuivies pour des faits criminels avérés commis sous couvert de militantisme politique ? Quels sentiments peuvent éprouver les familles des victimes quand il est accordé plus d'importance aux coupables qu'à leurs cibles ? Les victimes ne sont-elles pas aussi des êtres humains qui méritent considération ? Au moment où classes politiques et médias en Occident applaudissent l'intervention militaire française contre les terroristes jihadistes au Nord du Mali, qui comptent d'ailleurs dans leurs rangs des polisariens, il est temps de rappeler au monde entier qu'il existe une autre organisation terroriste dans la région saharo-sahélienne, le Polisario, dont les combattants sont en train de glisser de l'archéomarxisme vers le jihadisme. Le terrorisme de gauche ne faisant plus recette, vive le terrorisme islamiste ! Les scènes filmées par les forces de l'ordre montrant des assassins polisariens en train de mettre à mort par lapidation des agents étendus blessés et assommés et celles des cadavres d'autres agents égorgés ne sont pas sans rappeler d'ailleurs le modus operandi des terroristes d'Al Qaïda. Les Marocains savent très bien ce qu'ils doivent aux soldats des Forces Armées Royales, qui ont protégé l'intégrité territoriale de la patrie et continuent de le faire, et aux agents des force de l'ordre, qui assurent leur sécurité. Ils sont donc de tout cœur avec les familles des agents tombés à Gdim Izik et les assurent de leur soutien moral. Et tous ont confiance en l'appareil judiciaire marocain pour rendre justice aux victimes et asséner aux coupables les sanctions qu'ils méritent. Cela va faire dans les quatre décennies que les mercenaires du Polisario à la solde d'Alger portent nuisance au Maroc et après avoir échoué militairement à diviser le pays, ils se sont tout naturellement tournés vers le terrorisme pour atteindre les objectifs qui leurs ont été fixés par leurs commanditaires. Au vu et au su de la communauté internationale qui s'est avérée incapable de faire délivrer les populations séquestrées à Tindouf. En fait, elle n'aurait même pas réussi à faire recenser les habitants des camps de la honte de Lahmada, ni à faire cesser le trafic des dons qui leur sont destinés. Mais peut-être doivent-ils égorger quelques sbires de Mohammed Abdelaziz pour susciter l'attention des ONG de défense des droits de l'homme, puisqu'il y en a plus pour les coupables que pour les victimes.