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Scrutin législatif du 25 novembre Taux de participation : A la mi-journée, la tendance augurait d'une avancée significative
Le Parti de l'Istiqlal, fier de sa contribution positive aux élections
Les électeurs Marocains se sont rendus, hier, aux urnes, pour élire les 395 députés à la Chambre des représentants dans le cadre des premières élections législatives à être organisées au Maroc après l'adoption de la nouvelle Constitution. Lancée le 12 novembre, la campagne électorale relative à ce scrutin s'est déroulée, sous l'encadrement des partis politiques et leurs candidats, dans des conditions normales, en dépit de ce qui a été enregistré comme points noirs dans certains arrondissements électoraux où la dépravation a eu son mot à dire, notamment par le recours à l'usage de l'argent, entre autres procédés condamnables. Quoi qu'il en soit, si des griefs existent, on peut avancer que le climat dans lequel s'est déroulée la campagne électorale n'a enregistré aucun problème majeur. Quant à la journée d'hier, tout l'enjeu était celui du taux de participation. Si nous ne saurions évoquer le taux définitif à l'heure où nous mettons sous presse, les premières indications laissaient augurer un taux de participation pour le moins supérieur à celui enregistré en 2007. A midi, celui-ci était de 11,5% alors qu'en 2007, le taux enregistré à la même heure de la journée du vote était d'un peu plus de 6%. La tendance haussière pendant la première moitié de la journée supposait donc que les électeurs marocains ont pris note de la grande portée politique de ce scrutin qui représente une opération de transition à forte charge historique aussi bien pour le pays que pour les citoyens. Il s'agit, en effet, de la mise en oeuvre des dispositions d'une Constitution audacieuse, marquant une évolution de gros calibre qui requiert un nouveau sang, de nouvelles institutions et de nouvelles pratiques. Si l'opération électorale a pris fin avec le vote, l'ensemble du processus se poursuit quant à lui. L'étape suivante sera celle des tractations dont la gestion ne sera pas forcément aisée. Ceci dit, force est de relever que le Parti de l'Istiqlal a contribué à enrichir la campagne électorale qu'il a menée, pour sa part, par un comportement noble, loyal et responsable, en organisant des centaines de meetings et réunions auxquels ont assisté des centaines de milliers de citoyens. Et comme à l'accoutumée, les candidats istiqlaliens ont eu recours à divers procédés et pratiques d'usage lors des campagnes électorales en ne se contentant pas seulement de meetings et de réunions éclairs, mais en participant aussi à des rencontres avec la presse et en effectuant des contacts directs avec les citoyens et des séances de communication avec les larges bases du parti afin de présenter et d'expliquer son programme électoral. Le Parti de l'Istiqlal a de même été un modèle à travers la diversification de ses procédés et moyens de sa campagne électorale (introduction des multimédias) dont il a tenu à ce qu'elle soit honnête, propre et exempte d'appâts afin qu'elle soit un modèle unique de par le comportement citoyen et civilisé envers les échéances électorales. Partant de ce modèle, le Parti de l'Istiqlal a veillé à communiquer sur son bilan comme sur ses choix de l'avenir, et à rester en contact avec les citoyens tout en axant sa communication sur l'exposition et l'explication de son programme, lequel rejoint les aspirations et attentes de l'ensemble du peuple marocain. La philosophie du parti, concernant cette échéance, a consisté en l'accréditation de nouveaux profils jeunes, challenge qu'il a effectivement réussi en présentant des candidats de divers profils, aptes à mettre en relief et à concrétiser les aspirations de la jeunesse marocaine, tout en consolidant la démocratie que les Marocains souhaitent ériger en mode de comportement au quotidien.