Dans sa lutte acharnée contre le dopage, l'Agence Marocaine AntiDopage (AMAD) a organisé à son siège mardi 19 septembre 2023 à Rabat une session de formation sur le processus d'Autorisation d'Usage à des fins Thérapeutiques, appelé communément AUT. Vingt quatre (24) médecins de différentes spécialités ont bénéficié de cette formation sous la supervision de l'AMAD et avec l'encadrement de spécialistes marocains et étrangers.
Par cette formation, l'AMAD vise, entre autres, à former des médecins collaborateurs pour délivrer les Autorisations tout en respectant les différents Protocoles et Standards internationaux.
A signaler que chaque sportif qui prend part à une compétition sportive ne doit en aucun cas prendre des médicaments ou des produits contenant des substances dopantes et interdites par l'AMA.
Et afin de suivre le progrès scientifique, l'AMA publie chaque année une liste des produits interdits et qui expose tout sportif contrevenant à des sanctions qui peuvent aller jusqu'à sa suspension à vie.
Mais, les sportifs peuvent être atteints d'une affection médicale qui les oblige à prendre des médicaments ou avoir recours à certaines procédures.
Si le médicament ou la méthode qu'un sportif doit utiliser pour traiter une affection particulière est interdit selon la « liste des interdictions » de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), une AUT s'impose et peut permettre au sportif de recourir à cette substance ou à cette méthode tout en participant à des compétitions sportives, et ce, sans se rendre coupable d'une violation des règles antidopage ni subir de sanction applicable.
Néanmoins, cette AUT n'est accordée qu'à partir de certains critères préétablis par les Organisations Nationales Antidopage.
En organisant cette session de formation, l'Agence Marocaine AntiDopage se renforce davantage et ses ressources humaines sont au niveau des Standards internationaux pour une lutte efficace contre le dopage en sport.
En fin de cette session, un hommage a été rendu par l'AMAD au Dr Zakia Bartegi qui a encadré cette formation. Mais aussi pour son militantisme durant les trente dernières années au sein de l'Union Africaine de médecine du sport et au sein de l'AMA.