L'affaire du concours d'accès aux barreaux prend un nouveau tournant. Les candidats non-admis à passer l'examen oral d'aptitude à l'exercice de la profession d'avocat haussent le temps et entament une grève ouverte de la faim, à partir ce vendredi 24 février. Les candidats du concours d'accès aux barreaux ne sont pas encore prêt à tourner la page. Si le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, avait balayé d'un revers de la main toutes les rumeurs autour des résultats du dite concours qui ont suscité une vive polémique dans les rangs des candidats non admis, ces derniers plaident « victimes de clientélisme, de népotisme et d'absence de l'égalité des chances ». De ce fait, ils décident d'entamer une grève de la faim à partir de ce vendredi. Une action pour s'opposer à la décision ministérielle de la tenue de l'examen oral du concours d'accès à la profession d'avocat qui vient confirmer les résultats de l'examen écrit qu'a connu, d'après les candidats non retenus, des « violations majeures ». Cette escalade intervient, selon les membres de la coordination des candidats non retenus à passer l'examen oral, en réaction à ce qu'ils appellent « le mutisme total » du gouvernement et de certains organes publics face à leurs revendications. Il est à noter que les candidats ayant échoué l'examen écrit du concours d'accès à la profession d'avocat ont décidé, depuis quelque temps, de saisir la justice en déposant une plainte auprès du procureur général du Roi prés de la Cour de Cassation afin de demander l'ouverture d'une enquête sur les résultats du concours. Une action qui n'a pas été au goût d'Ouahbi qui avait indiqué que le procureur du Roi ne peut pas ouvrir une enquête sur la base « d'allégations », soulignant que la plainte pénale doit être justifiée par des données et des faits précis tout en désignant les personnes qui y sont impliquées. Les candidats non admis au concours ne sont pas arrêtés là. D'après les informations communiquées par la même coordination, les concernés ont adressé une correspondance officielle au Cabinet royal pour faire entendre leur voix auprès de SM le Roi Mohamed IV. Pour rappel, les résultats du concours d'accès à la profession d'avocat qui a démarré fin 2022 ont soulevé une vive polémique du fait du nombre des candidats ayant échoué l'examen écrit. Des résultats qui n'ont fait que créer un bras de fer entre le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi et les candidats concernés qui revendiquent l'annulation des résultats des résultats de l'examen et l'organisation d'un nouveau concours.